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Communiqué |
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6 octobre 1998 L'Université de Montréal se tourne vers l'avenir |
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Le recteur de l'Université de Montréal, M. Robert Lacroix, entend résolument tourner son institution vers l'avenir et retrouver une santé financière dès le début du XXIe siècle. Telles sont les grandes lignes du plan de relance complet présenté par M. Lacroix lors d'une rencontre de presse tenue dans les locaux de l'Université quelque trois mois après sa nomination comme recteur de la plus importante université québécoise. Le recteur mise essentiellement sur la qualité de toutes les activités, la réponse aux besoins de la collectivité et l'ouverture au monde extérieur pour redonner à l'Université de Montréal un rôle de leadership dans le développement de la société québécoise. Un long processus de consultation a permis à la nouvelle équipe de direction de constater que, malgré les efforts de ses prédécesseurs, et même si les compressions budgétaires répétées des dernières années ont eu un effet démotivant pour les membres de la communauté universitaire, on retrouve une profonde volonté de changement et d'action au sein de tous les groupes qui forment la grande famille de l'Université de Montréal. «C'est en misant sur nos ressources exceptionnelles et notre potentiel d'innovation et de transformation que nous pourrons amorcer fièrement le troisième millénaire», estime le recteur qui prévoit que le plan de relance devrait créer un surplus d'opération dès 2001-2002 alors que le déficit accumulé devrait s'élever à 84 millions de dollars à la fin de la présente année budgétaire. Le plan de relance, qui a déjà fait l'objet de présentations à la communauté universitaire, sera déposé à l'Assemblée universitaire dans quelques jours. Quatre actions prioritaires font l'objet d'une mise en œuvre immédiate. Premièrement, l'Université de Montréal entame une réforme en profondeur des programmes de tous les cycles pour en accroître la qualité et la pertinence. Deuxièmement, M. Lacroix a annoncé la création, avec l'École Polytechnique, d'un pôle scientifique et technologique qui deviendra un véritable foyer national et international de convergence d'activités de recherche, de R&D et de transfert technologique s'inscrivant étroitement dans l'essor vital de la nouvelle économie dans la grande région de Montréal. Troisièmement, en confirmant l'Université de Montréal comme «une université internationale de langue française», le recteur veut exploiter et développer au maximum le potentiel de rayonnement international du secteur des arts, des lettres et des sciences humaines. Finalement, la direction s'emploiera à éliminer
les lourdeurs administratives et bureaucratiques qui constituent
un frein à une gestion souple, tournée vers l'atteinte
des nouveaux objectifs. La marge de manœuvre dont l'institution
a besoin pour financer cet important effort se retrouve dans
un fonds spécial de développement résultant
d'un congé de cotisation de trois ans à la caisse
de retraite de l'ensemble des employés de l'Université
de Montréal.
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Questions, commentaires, critiques? Écrivez à la Direction des communications Dernière modification : 5 octobre 1998 |