Paris a bien valu le détour pour Georges Abou-Hsab, un doctorant au département d'études françaises. Lors d'un cocktail le 26 mars dernier,  et dans le cadre des célébrations du Printemps de poètes, M. Abou-Hsab a reçu  des mains du président de la Sorbonne, M. Georges Molinié, le premier prix du concours de poésie, soit le Prix du Président de l'Université pour son poème intitulé «Le train». Le Concours de Poésie de Paris IV était ouvert à tous les étudiants des établissements supérieurs français et francophones. Des 130 poèmes reçus  cette année par le Service de création et diffusion culturelles de la Sorbonne, seuls quatre poèmes avaient été retenus. À part un prestige inestimable, ce prix représente une valeur monétaire
de 5 000 FF (environ mille dollars canadiens).

Détenteur d'une maîtrise en philosophie de l'Université de Montréal, Georges Abou-Hsab  prépare actuellement une thèse sous la direction de M. Francois Hébert portant principalement sur la mythologie et l'utopie dans la «poésie du pays».

La philosophie s'est longtemps préoccupé à prouver l'existence de Dieu.  La poésie, dit Georges Abou-Hsab, est la preuve de l'existence de l'homme.

Avant de quitter la ville lumière, le poète montréalais a  enregistré son texte, «Le train», en studio.  Les quatre poèmes gagnants seront disponible sous peu  en format audio sur le site Web de l'Université de Paris IV- la Sorbonne.