L'Université de Montréal est devenue le premier établissement universitaire au Canada où les étudiants et chercheurs intéressés à poursuivre leurs travaux en Allemagne peuvent s'inscrire au test de connaissance de l'allemand langue seconde, le TestDaf.
«Ce test d'évaluation est exigé pour tout étudiant qui veut suivre des cours ou tout chercheur qui veut effectuer des recherches dans une université allemande», souligne Jürgen Heizmann, professeur au Département de littératures et de langues modernes et chef de la section études allemandes.
Grâce à des ententes conclues entre l'Institut TestDaf (créé par l'Université de Bochum et l'Université de Hagen pour administrer le test) et certaines universités étrangères, les candidats n'ont plus à se rendre en Allemagne pour passer ce test. Au Canada, seule l'UdeM, par l'intermédiaire de la section d'études allemandes du Département d'études et de langues modernes et de la Direction de l'enseignement des langues, détient une telle licence autorisant à prendre les inscriptions au TestDaf. C'est d'ailleurs le dynamisme de la section d'études allemandes qui a permi la conclusion de cette entente.
À compter de l'automne prochain, l'examen pourra être administré deux ou trois fois par année par les deux unités de l'UdeM et cela en simultané avec plusieurs autres pays. Selon le professeur Heizmann, ceci constitue un plus pour l'internationalisation de la formation à l'Université de Montréal. «De plus en plus d'étudiants et de chercheurs sont intéressés à poursuivre leurs travaux en Allemagne où les programmes de bourses et de subventions sont les plus généreux au monde, affirme-t-il. Chaque année, notre département reçoit un professeur invité grâce à des subventions du DAAD, le service allemand d'échanges académiques.»