Guy Fitzgerald tient sur son bras une buse à queue rousse, soignée à la Clinique des oiseaux de proie de la Faculté de médecine vétérinaire.
Les réalisations de Guy Fitzgerald, clinicien à la Clinique des oiseaux de proie de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, sont rapportées dans l'édition d'hiver 2003 de la revue Le Naturaliste canadien. Ses efforts déployés à la réhabilitation des volatiles sauvages depuis 15 ans font du vétérinaire «un pionnier dans son domaine au Québec», écrit le journaliste Pierre Molina.
Défenseur de la faune ailée et fondateur de l'Union québécoise pour la réhabilitation des oiseaux de proie, Guy Fitzgerald a développé son intérêt pour l'ornithologie à l'adolescence. Originaire de l'Abitibi, le jeune homme a voulu consacrer sa carrière à la protection des rapaces dès qu'il a entrepris sa formation de vétérinaire (voir Forum du 6 mars 2000).
La clinique qu'il a fondée en 1986 reçoit plus de 300 oiseaux blessés par année. Une centaine seulement sont relâchés dans la nature après avoir reçu des soins spécialisés. «Certains décèdent. D'autres, considérés comme trop domestiqués, ne survivraient pas, explique le Dr Fitzgerald. Ils sont donc voués à l'éducation populaire.»
À Saint-Jude, près de Saint-Hyacinthe, sur le site d'interprétation Chouette à voir, où une immense volière a été construite, on peut y voir différentes espèces de volatiles du Québec, de la crécerelle d'Amérique au grand duc en passant par la nyctale boréale, la chouette rayée et le pygargue à tête blanche. On y reçoit des visiteurs à l'année.
L'article de M. Molina, intitulé «Guy Fitzgerald: pionnier des soins vétérinaires de l'avifauve sauvage» décrit comment sa passion pour les oiseaux de proie a fait du vétérinaire «un bâtisseur, un leader, un innovateur et un expert reconnu en médecine aviaire».