Comment la mondialisation transforme-t-elle la façon de produire, de travailler, de communiquer? Voilà la question centrale qui préoccupe Gregor Murray, professeur au Département de relations industrielles de la Faculté des arts et des sciences. Grâce à un financement de 2,5 millions de dollars du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le chercheur évaluera les conséquences que ces changements ont sur les entreprises et leurs employés. Il examinera aussi les nouvelles lois internationales liées au travail et à l'emploi ainsi que la manière dont les syndicats pourraient mieux représenter les travailleurs.
«Nous ne pouvons pas ignorer l'incidence sociale de la mondialisation économique», explique M. Murray. «Nous avons besoin d'élaborer de nouvelles façons afin de respecter la dignité des travailleurs et de promouvoir l'efficacité des organisations dans le monde entier.»
Autorité en matière d'innovation en milieu de travail et de mondialisation et directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail (CRIMT), Gregor Murray dirigera une équipe de spécialistes en droit, en ressources humaines, en sciences politiques, en économie et en sociologie dans le cadre de ce projet de recherche internationale qui vise à aider les entreprises à mieux répondre aux besoins des travailleurs face à la concurrence mondiale croissante.
Ces spécialistes viennent d'établissements affiliés au CRIMT - l'Université de Montréal, l'Université Laval et HEC Montréal -, ainsi que de St. Mary's University, de l'Université McGill, de Queen's University, de l'University of Toronto, de McMaster University, de l'University of Western Ontario, de l'University of Manitoba et de l'University of Alberta. Des spécialistes venant d'établissements américains, mexicains et australiens, ainsi que d'établissements de l'Union européenne participeront également au projet.