Le D
r Serge Quérin, professeur au Département de médecine et chef du Service de néphrologie à l'hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, a récemment reçu le prix Camille-Laurin pour son engagement envers la promotion de la langue française.
Premier médecin à mériter ce prix prestigieux décerné annuellement par l'Office de la langue française, le Dr Quérin est l'auteur du Dictionnaire des difficultés du français médical, un ouvrage dont une deuxième édition est prévue pour cette année qui fait autorité dans toute la francophonie.
Le Dr Serge Quérin a aussi préparé un glossaire et un lexique spécialisés diffusés par voie électronique à l'intention des étudiants et résidents de l'Université de Montréal. Le néphrologue qui est très engagé dans des groupes de travail sur le vocabulaire médical et la traduction médico-pharmaceutique assume également la responsabilité de la rubrique « Des mots et des remèdes » du site Internet de l’Association des médecins de langue française du Canada.
Enfin, le docteur Quérin anime depuis huit ans le groupe de discussion Français médical, où s'expriment tous ceux et celles qui s'intéressent à ce domaine, qu'ils soient étudiants ou professionnels de la santé ou de la langue, au Québec, en France, en Belgique ou ailleurs dans le monde.
«L’action du docteur Quérin à l'université, ses contributions à des revues médicales et linguistiques ainsi qu’à des sites Internet, tout comme sa participation à de nombreuses tribunes témoignent indéniablement, dans le sillage des Lavoisier et Pasteur, de son dynamisme et de son engagement profond envers le français, langue médicale», a souligné la ministre de la Culture et des Communications, Line Beauchamp, à l’occasion de la remise du prix au Dr Quérin.
Ce prix reconnaît le dynamisme d'un spécialiste, d'un chercheur et d'un professeur dévoué à la promotion et à la valorisation de la langue française au Québec et dans la francophonie.
Car, pour lui, comme il l'a écrit, « vouloir résister à l'incorporation de mots ou de sens anglais dans notre langue ne relève pas d'une nostalgie d'une époque révolue: c'est plutôt un mécanisme tout à fait normal de préservation de notre identité ».