Volume 40 - numÉro 2 - 6 septembre 2005 |
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Mangez bien et vivez mieux!Le Département de nutrition lance sa clinique universitaire de nutrition
Selon le World Cancer Research Fund, de 30 à 40% de tous les cancers sont attribuables à ce que nous mangeons, à notre poids et à notre condition physique. «Aussi bien dire que de nombreux cancers pourraient être évités par de saines habitudes alimentaires, indique Marilyn Manceau, coordonnatrice de la toute nouvelle Clinique universitaire de nutrition. L’obésité et le diabète apparaissent de plus en plus tôt dans la vie. C’est inquiétant, car nous connaissons tous les moyens de prévenir ces problèmes de santé.» En permettant à la population de venir consulter des étudiants en nutrition encadrés par leurs professeurs, l’Université de Montréal atteint deux objectifs: créer un milieu de stage et contribuer à la prévention de maladies dues aux carences alimentaires. «Les nutritionnistes se sont largement orientés vers les soins directs aux personnes atteintes d’affections graves. Par conséquent, il se fait de moins en moins de prévention. C’est dommage», signale la nutritionniste, qui partagera son temps entre la Clinique et le centre d’information sur la nutrition Extenso. Pour les étudiants du Département de nutrition (à 95% féminins), la Clinique deviendra un endroit sur mesure pour effectuer des stages. «Au cours d’un baccalauréat, environ le quart des crédits sont obtenus grâce à des stages en milieu hospitalier, privé ou communautaire, explique Louise Saint-Denis, responsable de ce volet au Département et chargée de cours. Dès la première année, rappelle-t-elle, l’étudiant passe six semaines en stage, période qui croit progressivement jusqu’à la quatrième année. Nous sommes donc constamment à la recherche de milieux cliniques où nos étudiantes peuvent compléter leur formation», dit-elle. Enfin une cliniqueLa création d’une clinique de nutrition était dans l’air depuis plusieurs années, mais c’est à la fin de la dernière année qu’elle s’est véritablement concrétisée. La Clinique compte même sa première stagiaire, Imane Bennani, finissante au baccalauréat, engagée en juin dernier. Parmi ses responsabilités, elle devait notamment peaufiner le questionnaire à remettre aux clients qui se présenteront à la Clinique dans les prochaines semaines. Les portes ouvriront officiellement le 28 septembre. «C’est un départ en douceur, commente la coordonnatrice. Nous souhaitons éventuellement recevoir environ 60 clients par an. Nous espérons atteindre ce nombre d’ici Noël.» La consultation de base, qui comprendra une évaluation de 30 à 45 minutes et l’élaboration d’un plan de suivi, coutera 55$ (remboursables en partie par certaines compagnies d’assurance). Chaque client sera suivi par deux étudiants et un superviseur. Les services offerts à la Faculté de médecine ne doivent pas entrer en concurrence avec ceux qui relèvent du Service de santé. Marilyn Manceau affirme que ce problème ne se posera pas. «Nous visons une clientèle à l’extérieur de l’Université», précise-t-elle. Le concept de clinique universitaire, qui permet d’offrir un service à la population tout en créant un milieu de stage, existe déjà en médecine dentaire, en optométrie et en kinésiologie. En nutrition, c’est une première du genre au Québec, selon Mme Manceau. Si des gens éprouvent des problèmes de santé légers liés à leur alimentation, ils pourront demander conseil aux nutritionnistes. Les cas lourds seront dirigés vers des professionnels dans des cliniques spécialisées. Information: (514) 343-6111, poste 1-3957. Mathieu-Robert Sauvé La Clinique sera présente à l’activité «Côte-des-Neiges en fête» le dimanche 11 septembre. Elle tiendra un stand à l’angle de la rue Jean-Brillant et du chemin de la Côte-des-Neiges |
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