Actualités - Les chercheurs de l’UdeM se distinguent à la FCI-Québec

Des progrès considérables seront réalisés au chapitre des infrastructures de recherche de l’Université

Six chercheurs de l’UdeM ont obtenu d’importantes subventions du programme Fonds de relève de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI)-Québec. Le montant total des subventions de l’organisme fédéral s’élève à 814 365$. Québec verse une somme équivalente à laquelle s’ajoute la contribution des
partenaires, qui se chiffre à 406 158$. Le cout total du soutien aux chercheurs dépasse donc les deux millions.

Les chercheurs qui ont obtenu des subventions sont Vasile Diaconu en optométrie, Yann-Gaël Guéhéneuc et Sylvie Hamel, tous deux de l’Institut de recherche opérationnelle, Christian Pellerin et Frank Schaper en chimie, et Jean-François Pflieger en sciences biologiques.

M. Diaconu est un spécialiste de la spectro-réflectométrie. Son projet consiste à mettre au point un appareil de précision destiné à mesurer le taux d’oxygénation dans l’œil par spectro-réflectométrie en temps réel.

M. Guéhéneuc travaillera à l’acquisition de stations informatiques de travail équipées d’un oculomètre pour conduire des expériences en génie logiciel. Le programme de recherche vise à réduire l’écart qui existe entre les approches formelles et empiriques en génie logiciel. Pour sa part, Mme Hamel doit élaborer un ilot de visualisation pour l’étude, l’analyse et la comparaison de structures biologiques complexes. Le programme de recherche sera consacré à l’étude des structures ADN, des réseaux de protéines et de la modélisation moléculaire.

En chimie, M. Pellerin mettra sur pied un nouveau laboratoire de spectroscopie infrarouge pour l’étude dynamique des matériaux. Le programme de recherche est axé sur la caractérisation de la structure et de la dynamique des matériaux à des vitesses très grandes.

M. Schaper travaillera à l’acquisition d’appareils de caractérisations chimiques pour un programme de recherche portant sur les réactions de complexes biomimétiques composés de cuivre, avec l’oxyde nitreux. La compréhension de la réduction de ce composé revêt un intérêt environnemental pour la question du réchauffement planétaire.

Enfin, l’infrastructure demandée par Jean-François Pflieger concerne l’acquisition d’appareils voués à des études électrophysiologiques sur l’activité spontanée de la moelle épinière et du bulbe rachidien chez le mammifère. Le but de cette recherche est de répondre à de nombreuses questions fondamentales sur le développement des réseaux moteurs.

*Le montant versé par les partenaires n’est pas comptabilisé comme une subvention. Selon la formule de financement, la FCI et le Québec donnent 40% chacun. Les 20% restants doivent être trouvés ailleurs. Dans le cas présent, il s’agit d’une contribution de la part de différents partenaires (privés ou publics).