Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numéro 3 - 12 septembre 2005
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Exposition — Les villes invisibles II

Cette photographie du pavillon Roger-Gaudry fait partie d’une exposition dont le vernissage aura lieu le 13 septembre, à 11 h, et auquel est conviée la communauté universitaire. L’activité est organisée par la FAECUM.

Jusqu’au 20 septembre, l’artiste photographe Jean-Sébastien Bernard expose 19 de ses œuvres photographiques dans les baies vitrées du pavillon 3200, rue Jean-Brillant, donnant sur la place de La Laurentienne. Un vernissage aura lieu le 13 septembre.

Les photographies g rand format, réunies sur le thème «Les villes invisibles», présentent des regards inusités sur les différents pavillons du campus de l’Université, qui ont beaucoup plus à offrir que l’éternelle tour du pavillon Roger-Gaudry. La communauté universitaire aura en fait rarement vu son environnement quotidien sous ces angles originaux et visionnaires.

«De par sa diversité architecturale, le campus de l’Université de Montréal est un cas unique au Québec. Nous devons cesser de niveler les autres pavillons par le bas et revoir ces bâtiments qui malheureusement sont trop souvent dans l’ombre de la tour», affirme la commissaire Anne-Marie Lavigne, qui a conçu cette exposition dans le cadre de ses travaux de maitrise au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques.

«L’objectif de l’exposition est d’initier les nouveaux étudiants à la beauté architecturale de leurs pavillons», précise la commissaire.

Commentant le travail de Jean-Sébastien Bernard, le professeur Peter Fianu, de l’École d’architecture, a comparé cette exposition à un «brevet déposé sur la nature». «On n’invente rien, dit-il, on dévoile, on extrait de l’ombre et on soigne. Je reconnais la valeur thérapeutique de ces images, médicaments de l’âme, qui soulignent toujours ces intentions inconnues et quotidiennes qui accompagnent nos dérives urbaines.»

Présentée à l’intérieur de la cafétéria, l’exposition est conçue pour être aussi observable de l’extérieur. Les photos noir et blanc sont imprimées sur des toiles qui laissent passer la lumière. «On a voulu ainsi créer une véritable galerie extérieure, visible de jour comme de nuit», explique Anne-Marie Lavigne.

L’exposition Villes invisibles II: les pavillons de l’Université de Montréal est présentée par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAECUM) à l’occasion de ses activés de la rentrée. La Fédération veut ainsi encourager les initiatives étudiantes et raffermir les liens d’appartenance entre les étudiants et leur établissement universitaire par la redécouverte de l’environnement bâti.

Daniel Baril

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