Derrière les pavillons, des personnes

Dans une série de 14 capsules préparées par la Division des archives (www.archiv.umontreal.ca), Forum vous présente des personnalités qui ont donné leur nom à des pavillons de l’Université

Qui était Claire McNicoll?

Le pavillon Claire-McNicoll

Sur le campus de l’Université de Montréal, les années 60 sont marquées par l’ouverture de plusieurs pavillons. La construction de l’aile Z du pavillon Roger-Gaudry fera partie de cette première phase de modernisation: elle verra le jour en 1965. Complètement rénovée à l’été 2002 au cout de six millions de dollars, l’aile Z constitue dorénavant un pavillon à part entière abritant surtout des salles de classe.

Il fut décidé à la réunion des membres du Comité exécutif du 17 septembre 2002 de donner à l’aile Z le nom de pavillon Claire-McNicoll. Vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue depuis 1998, Claire McNicoll est décédée subitement le 26 juillet 2002. Très vite, la décision d’honorer sa mémoire s’est s’imposée.

Sensible aux gens qui l’entouraient, Claire McNicoll a choisi la géographie comme champ d’études à l’Université de Montréal. Elle fait ensuite porter sa thèse de doctorat sur «l’évolution spatiale des groupes ethniques sur l’ile de Montréal, 1871-1981» à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris, thèse qui sera publiée en 1993 aux Presses universitaires de Lille III.

Convaincue du rôle primordial de la formation dans la vie d’un individu quelle que soit son origine, elle consacrera sa carrière à l’éducation. Claire McNicoll enseigne d’abord au secondaire, puis au collégial avant de devenir professeure de géographie à l’Université du Québec à Montréal. Elle occupera successivement les fonctions de directrice du Module de géographie, de vice-doyenne de la Famille des sciences humaines et de doyenne des études de premier cycle avant de devenir vice-rectrice associée à l’enseignement et à la recherche, puis vice-rectrice aux communications.

De 1986 à 1996, elle assume la direction de l’enseignement et de la recherche à la Télé-université, puis la direction de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) avant de faire le saut à l’Université de Montréal à titre de vice-rectrice aux affaires publiques avec notamment sous sa responsabilité la Direction des communications et le journal Forum.

Après un court passage à la Commission des universités sur les programmes (créée par la CREPUQ afin de rationaliser l’offre des programmes universitaires) en tant que secrétaire générale, Claire McNicoll revient à l’UdeM en 1998 comme vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue.

L’engagement de Mme McNicoll dépassera les frontières de l’Université: elle sera, entre autres, vice-présidente du Conseil du statut de la femme du Québec et membre de différents conseils dont le Conseil supérieur de l’éducation, le conseil de la Télé-université, les conseils du Musée canadien de la nature, de l’École de technologie supérieure et de la Société canadienne pour l’étude de l’enseignement supérieur.