Volume 40 - numÉro 14 - 5 dÉcembre 2005 |
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Entente de principe entre le SGPUM et la directionLes 1275 membres du Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal décideront au cours d’une assemblée générale extraordinaire, s’ils entérinent l’entente de principe intervenue le 30 novembreLes 1275 membres du Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM) décideront au cours d’une assemblée générale extraordinaire, à 16 h aujourd’hui (ce lundi 5 décembre), s’ils entérinent l’entente de principe intervenue le 30 novembre entre les représentants syndicaux et ceux de l’Université. «Cette assemblée est décisionnelle, on ne peut donc pas dire que les négociations sont terminées. Mais il est vrai qu’une première étape est franchie avec la signature de cette entente», signale Jean Portugais, porte-parole du comité de négociation du SGPUM. Si la majorité des professeurs approuvent l’entente, la convention collective actuelle prévaudra jusqu’au 31 mai 2008, mais elle sera modifiée afin de prévoir une augmentation de salaire de 14,5% sur trois ans (5%, 4% et 4,5% +1%). De plus, l’article 4 de l’entente prévoit un processus de négociation continue à partir du 1er janvier 2007 pour les thématiques suivantes: la conciliation travail-famille, les chercheurs, la charge professorale et le nouveau statut de professeur de formation pratique ou de formation professionnelle. Selon M. Portugais, la hausse salariale accordée par l’Université de Montréal replacerait celle-ci dans une situation plus enviable par rapport aux principales universités canadiennes comparables. «Nous quitterions le peloton de queue du G10», mentionne le porte-parole en faisant référence au groupe des 10 universités au pays qui servent d’étalon aux demandes syndicales depuis le début du conflit (McGill, Laval, McMaster, Queen’s, Toronto, Waterloo, Western, Alberta et Colombie-Britannique). L’entente survenue le 30 novembre résulte d’un sprint qui a duré trois semaines et qui a beaucoup exigé du comité de négociation formé de Guy Breton, Louise Béliveau, Luc Giroux et Yves Lépine (direction de l’Université); Yahye Merhi, André Blouin, Gilles Fecteau et Jean Portugais (partie syndicale); ainsi que du conciliateur Jean-Pierre Gosselin. Durant cette période, les professeurs ont tenu 12 jours de grève. «Nous avons été forcés d’en venir à ce type de moyen de pression et nous regrettons les inconvénients qu’il a pu causer, particulièrement aux étudiants», souligne M. Portugais, qui n’a pour ainsi dire pas vu ses enfants depuis le 10 novembre. Mais, rajoute-t-il, la lenteur des négociations avant les premiers débrayages a justifié le recours à «la première grève de l’histoire du SGPUM». Si l’entente est approuvée cet après-midi, le trimestre d’automne se terminera le 23 décembre. Des mesures de rattrapage seront élaborées par les facultés et les départements en collaboration avec les professeurs à partir de demain et annoncées le plus tôt possible. L’article 10 du protocole de retour au travail précise que «les professeurs s’engagent à soumettre à leurs étudiants pour approbation les changements qu’ils apporteront au syllabus, à l’horaire des cours et au mode d’évaluation, tel que prévu au règlement pédagogique». Mathieu-Robert Sauvé |
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