Volume 40 - numÉro 16 - 16 janvier 2006 |
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Commission des étudesCréation d’une majeure en sciences des religions appliquéesÀ leur dernière réunion de l’année 2005, le 13 décembre, les membres de la Commission des études ont approuvé la création d’un programme de majeure en sciences des religions appliquées. Donnant comme exemple le débat autour du port du voile islamique ou du kirpan sikh dans les écoles, les promoteurs du projet de la Faculté de théologie et de sciences des religions ont insisté sur les questions contemporaines que ces sujets soulevaient: «Comment concilier impératifs religieux et vie civique? Doit-on prendre en considération les aspects religieux dans la définition des programmes scolaires? Comment les institutions et les professionnels peuvent-ils prendre en compte les phénomènes religieux dans leur intervention psychosociale?» L’objectif de ce nouveau programme, selon le doyen de la Faculté, Jean Duhaime, est de former des étudiants capables de travailler dans trois secteurs: l’intervention en milieux institutionnels, la communication médiatique et les relations internationales. «La Faculté de théologie et de sciences des religions s’est adaptée à l’évolution sociale du Québec, peut-on lire dans le document de présentation. Son champ d’expertise s’est progressivement élargi pour couvrir non plus le seul phénomène religieux chrétien mais le phénomène religieux dans son acception la plus large.» La vice-rectrice adjointe aux études, Hélène David, s’est montrée enthousiaste à l’égard de ce projet prometteur en signalant que la Sous-Commission des études l’avait approuvé précédemment. Le nouveau programme devrait être offert dès l’automne prochain. Modifications en réadaptationDeux projets importants émanant de la Faculté de médecine étaient présentés à cette réunion. Le baccalauréat en ergothérapie et le baccalauréat en physiothérapie changent de nom et deviennent respectivement le baccalauréat en sciences appliquées de l’occupation et le baccalauréat en sciences de la santé (réadaptation). Selon Christine Colin, vice-doyenne à la Faculté de médecine, ces programmes mettent l’accent «sur les compétences plutôt que sur les objectifs». L’approche d’apprentissage par problèmes, qui sera appliquée par exemple en deuxième année en ergothérapie, profitera aux étudiants en apportant une expérience pratique qui complètera leur formation théorique. L’implantation de ces programmes sera graduelle à partir de septembre 2006. Mais qui dit modification de programme dit impact sur la diplomation, dans un secteur où le personnel manque déjà. «Nous sommes très conscients de la pénurie de spécialistes dans ce domaine, a précisé Mme Colin. Nous avons pris soin d’atténuer le plus possible les effets sur le nombre de diplômés qui prendront le chemin du marché du travail.» Mathieu-Robert Sauvé |
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