Les Carabins en quête de médailles

Une délégation de 14 athlètes de l’UdeM prendront part au Championnat de natation de Sport interuniversitaire canadien ce weekend à Québec

L’entraineur-chef Marc Déragon en discussion avec le nageur universitaire de l’année au Québec, Régis Fortino, au championnat provincial, tenu au CEPSUM.

En cette période olympique où les prévisions de médailles font la manchette, l’entraineur-chef de l’équipe de natation des Carabins, Marc Déragon, a accepté de se prêter au jeu de l’évaluation des chances de ses nageurs qui participeront au Championnat de Sport interuniversitaire canadien du 24 au 26 février à l’Université Laval.

La délégation de l’UdeM comptera 9 femmes et 5 hommes, qui ont tous nagé sous les standards fixés en début de saison pour assurer leur qualification.

L’an dernier, 15 nageurs des Carabins avaient pris part à la compétition. Avec une équipe féminine en développement et une formation masculine en reconstruction, ce nombre satisfait Marc Déragon même si certains de ses protégés ont passé tout près de s’ajouter à la délégation.

«En dépit de l’absence de Mark St-Omer, qui est blessé, et de Jonathan Aubry, qui est avec l’équipe nationale B, j’estime que nous avons une solide équipe. La principale différence avec la saison dernière, c’est que notre force sera du côté féminin.»

Objectif masculin: un top 10

Véritable menace aux relais en 2005-2006, les hommes devront toutefois accomplir de bonnes performances dans les épreuves individuelles. Parmi eux, Nicolas Guillotte (HEC Montréal) aux 200 et 400 m libre et Régis Fortino (kinésiologie) aux 100 et 200 m libre seront à surveiller.

«Il est irréaliste de penser que nous pourrons égaliser notre position des deux dernières années, alors que nous avions terminé au troisième rang national. L’objectif est de voir Nicolas et Régis monter sur le podium et de finir dans le top 10», souligne l’entraineur-chef.

Trois noms à retenir

Du côté féminin, trois nageuses devraient principalement retenir l’attention: Audrey Lacroix (communication et politique), Michelle Laprade (maitrise en informatique) et Chrystèle Roy-L’Écuyer (psychologie).

Détentrice du record de SIC au 50 m brasse en 2004, Michelle Laprade a l’objectif avoué de rééditer cet exploit tout en fracassant le record canadien, qui n’est qu’à 0,17 s de son meilleur temps universitaire. Elle pourrait aussi ramener dans ses valises une médaille de l’épreuve du 100 m brasse.

À sa première saison sur le circuit universitaire en 2004-2005, Audrey Lacroix avait fait flèche de tout bois au championnat de SIC l’an dernier et battu les records universitaires canadiens aux 100 et 200 m papillon tout en y obtenant la médaille d’or. Même si elle devrait être au sommet de sa forme au mois de mars, alors qu’elle prendra part aux Jeux du Commonwealth à Melbourne, en Australie, elle pourrait réinscrire son nom dans le livre des records et sera assurément l’une des favorites dans ces deux épreuves ainsi qu’au 100 ou 200 m libre.

Quant à Chrystèle Roy-L’Écuyer, qui sera aussi de la partie aux 100 et 200 m papillon, ses chances se situent surtout au 400 m quatre nages, où elle avait atteint la finale la saison dernière.

L’or au relai 4 x 100 m quatre nages?

Contrairement aux hommes, l’équipe féminine a plus de profondeur et pourrait s’illustrer aux relais, particulièrement au 4 x 100 m quatre nages, qui avaient valu aux Carabins l’argent en 2005-2006.

«Avec l’ajout de Michelle Laprade, qui nous donne plus de latitude, nous serons sans contredit dans la lutte pour cette épreuve, affirme l’entraineur-chef. Chose certaine, nous allons tout faire pour la remporter.»

Marc Déragon aimerait bien voir ses protégées, cinquièmes au classement national l’an passé, terminer parmi les quatre meilleures équipes cette fin de semaine, un objectif à portée de main selon lui.

«Même si notre équipe féminine est relativement jeune, nous avons connu d’excellentes performances qui me laissent croire que nous ferons partie du carré d’as», a conclu le coloré entraineur au lendemain du championnat provincial, tenu au CEPSUM le weekend dernier.

Benoit Mongeon
Collaboration spéciale