Volume 40 - numÉro 21 - 20 fÉvrier 2006 |
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Un nouveau baccalauréat en sciences biopharmaceutiques est approuvéLa Commission des études a approuvé, le 14 février, un nouveau programme de baccalauréat en sciences biopharmaceutiques. Si le Comité de la planification et la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec donnent leur approbation à ce programme, il sera offert à l’automne 2007. Le nouveau baccalauréat vise à «donner à l’étudiant une solide formation à la fois générale et fondamentale dans le domaine du médicament», comme le dit le document de présentation avalisé à l’unanimité. Selon le vice-doyen à la recherche et aux études supérieures de la Faculté de pharmacie, Huy Ong (qui assume actuellement la fonction de doyen), l’industrie pharmaceutique québécoise a de grands besoins en main-d’œuvre et le nouveau programme devrait permettre de les combler. «Ce secteur d’activité est très présent dans la région de Montréal», a-t-il signalé. En effet, plus de 13 000 emplois seraient directement liés à cette branche, selon Emploi Québec. Au cours des consultations, l’industrie pharmaceutique a fait connaitre son intérêt pour des spécialistes en pharmacoéconomie, contrôle de la qualité, marketing, recherche clinique, etc. Pour Claude Mailhot, vice-doyenne à la Faculté de pharmacie, le nouveau baccalauréat saura aussi répondre aux besoins du secteur public, notamment ceux des agences gouvernementales. Interdisciplinaire, le futur programme demandera la collaboration de la Faculté de médecine et de la Faculté des arts et des sciences (Département de chimie). Le programme propose trois cheminements: «général», «honor» et «milieu de travail». Le vice-provost et vice-recteur à la planification, Pierre Simonet, qui a exceptionnellement présidé la séance de la Saint-Valentin en l’absence de la présidente de la Commission des études, Maryse Rinfret-Raynor, a souligné que les ressources budgétaires requises pour la mise en place de ce programme étaient importantes et que, dans le contexte actuel, le Comité de la planification devrait de pencher sur l'allocation de telles ressources. Les membres présents à la séance de la Commission ont indiqué toutefois que leur rôle consistait à analyser le contenu des programmes d’études, non de discuter d’argent. Les représentants étudiants ont voulu savoir où en était le programme de doctorat en pharmacie (Pharm. D.). Pierre Simonet a répété que, dans ce cas également, l'implantation du Pharm. D. est tributaire des ressources budgétaires de l'établissement. Mme Mailhot a répondu pour sa part que le dossier suivait son cours. «Tout est en route, a-t-elle déclaré. Nos équipes travaillent en collaboration, en interdisciplinarité. On est prêts.» M.-R.S. |
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