Volume 40 - numÉro 25 - 27 mars 2006 |
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Le «cheminement honor» est officiellement adoptéPolytechnique crée un certificat en gestion des opérations d’urgence en sécurité incendieLa Commission des études a approuvé une proposition officielle sur le «cheminement honor». L’Université de Montréal précise donc sa position en ce qui concerne ce cheminement particulier. Une mention qui figurera éventuellement sur le diplôme. Après avoir entériné plusieurs de ces cheminements au cours des dernières années, la Commission des études a décidé de «formaliser les exigences attendues d’un cheminement honor à l’Université de Montréal», peut-on lire dans le document de présentation adopté à la réunion du 21 mars. Un tel cheminement «permet un accès plus facile aux études supérieures au Québec et ailleurs, un meilleur positionnement dans un contexte de mondialisation étant un atout important pour les étudiants», poursuit le document. La Faculté des arts et des sciences a été la première à créer un «cheminement honour» il y a quelques années. Le vice-rectorat aux affaires académiques a, depuis, suggéré une latinisation du mot («honor»). La vice-rectrice adjointe Hélène David, responsable du dossier, s’est notamment inspirée des autres maisons d’enseignement, notamment des 10 autres grandes universités canadiennes. Les membres de la Sous-commission du premier cycle, composée de professeurs et de représentants étudiants, ont été invités à participer à la réflexion. Pour avoir accès au cheminement honor, les étudiants devront avoir obtenu une moyenne cumulative très élevée, se situant parmi les 10 à 15% de meilleurs étudiants de leur cohorte. La dénomination «cheminement honor» figurera sur le diplôme de l’étudiant si la faculté en fait la demande. Alexandre Beaupré-Lavallée, coordonnateur des affaires universitaires à la FAECUM, a expliqué que les étudiants ne s’entendaient pas avec leurs vis-à-vis sur ce dossier; en effet, plusieurs points de désaccord, plutôt techniques, demeurent. La FAECUM veut être consultée et considère que la Sous-commission du premier cycle ne favorise pas les échanges de fond, a-t-il souligné. «Nous espérons que le dialogue va se poursuivre, mais nous allons voter contre la proposition», a-t-il dit. Celle-ci a été adoptée à la majorité: 16 membres ont voté pour, 3 contre et aucun ne s’est abstenu. Former des officiers d’incendieEn collaboration avec l’École nationale des pompiers du Québec, l’École polytechnique créera sous peu un programme de certificat en gestion des opérations d’urgence en sécurité incendie. Ce certificat permettra de former des officiers de grades 3 et 4, soit des pompiers qui occupent des postes de commande. Ce diplôme pourra être associé à d’autres de même nature afin de donner un baccalauréat par cumul. Roger Martin, représentant de Polytechnique, estime la clientèle à environ 900 personnes, dont la plupart sont titulaires d’un diplôme d’études collégiales. Le nouveau programme compte quatre objectifs: superviser l’élaboration et la mise à jour d’un plan d’intervention au regard du parc immobilier du territoire; diriger un poste de commandement au moment d’une intervention d’envergure; superviser l’élaboration et la mise en place d’un plan de sécurité incendie et d’un plan de sécurité civile; enfin, diriger un poste de commandement. Selon M. Martin, la pratique de sécurité incendie relève de l’École nationale des pompiers, un partenaire dans ce projet. Le programme conçu par l’école de génie applique les normes américaines de façon à assurer une reconnaissance internationale. Dix cours seront proposés. Les chargés de cours seront issus du milieu de pratique. «Ce programme a été accepté à l’unanimité par la Sous-commission du premier cycle, a mentionné Hélène David. Il est bien structuré du début à la fin et a été mis au point en collégialité avec les intervenants du milieu.» L’École polytechnique devra toutefois faire un rapport dans un an sur l’évolution du dossier. Gestion délicateLa vice-rectrice Maryse Rinfret-Raynor, qui préside la Commission des études, a tenu à exposer aux membres ses préoccupations quant aux compressions budgétaires à venir. «Nous souhaitons assurer la qualité des programmes et favoriser le cheminement positif des étudiants, a-t-elle déclaré. Mais les compressions ne se feront pas sans choix difficiles.» Mme Rinfret-Raynor dit avoir rencontré les représentants des unités académiques afin de déterminer l’impact des compressions de sept pour cent effectuées dans le budget de la prochaine année. Les services seront aussi touchés. «Les membres de la Commission des études doivent savoir que nous ferons tout ce qui est possible pour maintenir la qualité de l’enseignement à l’Université de Montréal.» M.-R.S. |
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