Les performances des athlètes suivies par satellite

Courir avec les satellites

Nabyl Bekraoui fixe le GPS au chandail de notre journaliste Mathieu-Robert Sauvé, qui s’apprête à faire son jogging.

Pour expérimenter le système de mesure de l’activité physique élaboré à l’UdeM, notre journaliste a accepté de porter le récepteur de géopositionnement par satellite pour une course de 9,7 km sur la montagne. À l’issue du parcours, il a pu voir des graphiques illustrant sa vitesse et son déplacement en altitude. La montée vers le sommet du mont Royal par la voie Camillien-Houde, par exemple, s’est faite à une vitesse d’environ 6 km/h alors que la descente à travers le cimetière s’est déroulée à 20 km/h. La précision est telle qu’on voit la vitesse du coureur atteindre le zéro, au kilomètre 6,3, alors qu’il s’est arrêté pour observer un cardinal rouge qui chantait sur une branche.

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