d'une traite

L’Université dit non au sondage de Maclean’s

L’Université ne participera pas au sondage pancanadien du magazine Maclean’s sur le taux de satisfaction des diplômés universitaires.

«On nous demandait d’effectuer beaucoup de travail dans un laps de temps très court. Maclean’s a une propension au chantage qui n’est pas très agréable», a commenté le vice-provost et vice-recteur à la planification, Pierre Simonet.

Rappelons que ce sondage, réalisé pour la première fois à l’automne 2004, est une opération différente du fameux palmarès des universités pour lequel les établissements doivent également fournir une foule de renseignements mais sur une période de temps plus grande et auquel l’UdeM continuera de prendre part.

Dans le cas du sondage, on demandait à l’Université de réunir les adresses de 4000 diplômés, ce qui n’est pas une mince tâche. De plus, l’UdeM aurait voulu conclure une entente avec ses deux écoles affiliées qui ont leur propre banque de données mais encore là le temps alloué était très court. Enfin, à la lumière des résultats de 2004, M. Simonet s’est demandé si le jeu en valait la chandelle puisque toutes les universités obtenaient un taux de satisfaction oscillant entre 88 et 92% et qu’elles étaient donc «coincées sur quelques points de pourcentage». De plus, les grandes universités de recherche sont systématiquement désavantagées dans ce genre d’enquête, car les critères d’encadrement des étudiants, pour ne nommer que cet aspect, ne sont pas les mêmes que dans une petite université vouée exclusivement à l’enseignement.

L’Université de Montréal n’est pas la seule à se retirer de la course. L’Université de Toronto, l’Université McMaster, l’Université de Calgary, l’Université de l’Alberta et l’Université Concordia ont aussi annoncé qu’elles ne participeraient pas à l’enquête.

«Il y a une espèce de ras-le-bol», a résumé M. Simonet.