Volume 40 - numÉro 30 - 15 mai 2006 |
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Le CERIUM a son école d’étéUn cours pour mieux comprendre la Chine
En juillet prochain, des étudiants convergeront vers le Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM) pour suivre un tout nouveau cours d’été intitulé La Chine éveillée: comment elle change et nous change. Destiné aux étudiants à la maitrise, ce cours sera donné par une équipe de 20 spécialistes du Québec et de 10 pays d’Europe et des Amériques. Pourquoi un tel cours à Montréal plutôt qu’à Paris, Beijing ou New York? «Parce que nous y avons pensé», répond Jean-François Lisée, directeur exécutif du CERIUM. Il signale que l’Université Harvard tient effectivement une école d’été sur la Chine dans la capitale chinoise, mais à un cout bien supérieur à celui que demande l’université montréalaise. Quant à la France, elle n’a pas de telle session estivale. «Montréal, ajoute M. Lisée, est une destination prisée des conférenciers que nous avons invités. Tous étaient ravis de l’occasion offerte.» Selon Jean-François Lisée, la nouvelle de la présence de participants renommés comme le sinologue français Philippe Beja a déjà commencé à circuler dans les milieux spécialisés, de sorte que les inscriptions vont bon train. On pense pouvoir attribuer bientôt toutes les places disponibles. Droit de l’environnementCette formation ne constitue pas la première expérience du CERIUM en matière d’école d’été. Le cours Droit comparé et international de l’environnement, qui a connu un vif succès l’an dernier, est remis au programme cette année. De plus, un autre cours d’été sous le patronage du CERIUM sera donné en Allemagne, mais il est offert à une clientèle plus ciblée puisque seuls les germanophones pourront s’y inscrire. Ces cours peuvent être suivis par tous ceux que la matière proposée intéresse (journalistes, diplomates, responsables d’organisations non gouvernementales et autres) et qui remplissent les conditions d’admission, mais ils sont conçus sur mesure pour les étudiants des cycles supérieurs. Ceux qui les réussissent reçoivent d’ailleurs trois crédits. En vertu d’une entente avec les Résidences, les professeurs et les stagiaires pourront se loger sur le campus à des tarifs avantageux. De plus, on a fait correspondre le début des cours avec le Festival international de jazz de Montréal, ce qui a eu un effet positif sur les inscriptions. Pour le CERIUM, l’été est une saison très propice au développement puisque le projet de créer des stages à propos de l’Inde dès l’an prochain est à l’ordre du jour. M.-R.S. |
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