Volume 41 - numÉro 1 - 28 août 2006
|
|
||
Les programmes de génie sont substantiellement modifiésLa Commission des études approuve plusieurs projets à sa dernière séance de l’année
À sa dernière séance de l’année universitaire 2005-2006, la Commission des études a approuvé une refonte majeure des programmes de baccalauréat en ingénierie. Le représentant de l’École polytechnique, Roger Martin, a présenté aux membres le projet de refonte qui occupe les responsables des études depuis plusieurs mois. Celui-ci a été adopté à l’unanimité. Les programmes de génie chimique, génie civil, génie électrique, génie géologique, génie industriel, génie informatique, génie logiciel, génie mécanique, génie des mines, génie des matériaux et génie physique subiront de multiples changements afin de tenir compte des nouvelles réalités du marché du travail et de l’évolution de la technologie. En génie civil, par exemple, le ralentissement de l’activité économique des années 90 a eu des répercussions jusque dans les départements des universités. La clientèle en a souffert. En revanche, depuis quelques années, une certaine relance marque le secteur, et de nombreux ingénieurs envisagent de prendre leur retraite, ce qui laissera beaucoup de place aux jeunes diplômés. Hélène David, vice-rectrice adjointe aux études, a mentionné que cette refonte était un travail remarquable qui pourrait servir de modèle à d’autres unités d’enseignement. Elle a signalé que des cours destinés à améliorer des compétences personnelles comme le leadership et la communication ont été intégrés aux programmes, ce qui est «très impressionnant». Cette nouvelle mouture a pour origine un rapport sur les programmes de formation, déposé en janvier 2004, qui avait abouti à un échéancier de modification des programmes de baccalauréat. L’an dernier, une première partie de la refonte a été adoptée, de sorte que l’année 2006-2007 constitue en réalité la deuxième année d’application des changements pour la plupart des programmes. Par ailleurs, différents programmes de génie biomédical seront modifiés (maitrise, doctorat et diplôme d’études supérieures spécialisées). Actuellement, les étudiants en génie biomédical sont inscrits à l’UdeM ou à l’École polytechnique. On essaie par ces modifications d’harmoniser les divers programmes entre eux. Quatre microprogrammes seront aussi créés à l’École polytechnique. Les thèmes de ces nouveaux programmes sont les suivants: «Développement de produits, «Matériaux et composites de polymères», «Mécatronique» (science où convergent la mécanique et l’électronique) et «Sécurité du logiciel». L’École a également procédé à un «dépoussiérage du printemps» dans 27 programmes, qui ont été modifiés de façon mineure. HEC et développement durableHEC Montréal s’est engagé sur la voie environnementale en créant un DESS en gestion et développement durable. «Les questions liées au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises ne sont plus une option que les dirigeants peuvent éviter», peut-on lire dans le document de présentation. Le nouveau programme d’études s’adresse aux cadres et aux jeunes professionnels préoccupés par les relations entre les entreprises et l’environnement. Plusieurs unités de l’UdeM et de ses écoles affiliées travailleront en synergie au succès de ce DESS. Du côté de la Faculté des études supérieures de l’Université, André Ferron a présenté un projet de la Faculté de médecine relatif à la création d’un diplôme complémentaire en analyse et évaluation des interventions en santé. Ce programme, relevant du secteur de la santé publique, vise à accroitre la capacité de recherche en analyse et évaluation des interventions en santé et à améliorer les échanges et le transfert des connaissances entre les communautés de recherche et de pratique. Trois objectifs sont poursuivis: inciter de futurs chercheurs à s’intéresser au domaine de l’analyse et de l’intervention en santé, les familiariser avec des milieux de recherche et élaborer auprès d’eux un savoir commun. À la Faculté des sciences de l’éducation, on modifiera les programmes d’études en administration de l’éducation. Deux microprogrammes seront instaurés («Approfondissement en administration de l’éducation» et «Insertion à la fonction de direction») alors que la maitrise subira une refonte majeure. Hommage à Fernand BoucherLe registraire Fernand Boucher était présent à cette séance de la Commission des études pour parler d’une nouvelle formule de sélection des étudiants, à partir de la cote Z. L’Université de Montréal est au nombre des trois établissements participant à une étude pilote sur l’implantation de la cote de rendement universitaire (CRU), qui propose une méthode commune d’évaluation des dossiers des candidats. En 2007, un bilan sera fait de cette nouvelle approche. La présidente de la Commission des études, Maryse Rinfret-Raynor, a tenu à remercier M. Boucher, dont c’était la dernière présence à la Commission à titre de registraire, pour ce qu’il a fait pour l’UdeM et pour l’ensemble des universités québécoises. Après avoir été directeur des admissions dès 1982, puis registraire (depuis 1996), Fernand Boucher a défendu l’application de la cote R jusqu’au ministère de l’Éducation du Québec (aujourd’hui le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport). Il est aussi engagé de près dans l’implantation de la nouvelle cote de rendement universitaire. Mathieu-Robert Sauvé |
Ce site a été optimisé pour les fureteurs Microsoft Internet Explorer, version 6.0 et ultérieures, et Netscape, version 6.0 et ultérieures.