Volume 41 - numÉro 1 - 28 août 2006
|
|
||
Saviez-vous que...... l’étudiant de l’Université de Montréal du début du siècle dernier devait porter le béret?
En effet, non seulement on devait l’arborer au cours de cérémonies officielles, mais il était de bon ton de s’en couvrir tous les jours. Tous n’étaient pas de cet avis. Un étudiant de l’époque écrit dans le journal L’Étudiant : «C’est ironie que de vouloir parler béret à des gens dont les cheveux s’en vont si vite, si vite, comme les feuilles d’automne.» En 1915, un certain Bernard Barnabé, trouvant ce couvre-chef mal adapté aux rigueurs de l’hiver, eut l’idée d’organiser les funérailles du béret. Tous se réunirent devant l’Université, rue Saint-Denis, un soir de novembre pour y bruler, symboliquement, un vieux béret, l’idée étant de le faire réapparaitre le printemps suivant. Le 23 novembre 1915, le cortège funèbre s’ébranla, défilant dans les rues du quartier latin avec fanfare, moines en bures et groupes de pleureuses qui entonnèrent un chant écrit pour l’occasion, sur l’air du cantique de Noël bien connu Les anges dans nos campagnes. I II III IV «L’enterrement du béret» deviendra un rite annuel jusqu’à sa suppression vers 1935 pour cause d’excès estudiantins.
Source:
|
Ce site a été optimisé pour les fureteurs Microsoft Internet Explorer, version 6.0 et ultérieures, et Netscape, version 6.0 et ultérieures.