Volume 41 - numÉro 2 - 5 septembre 2006
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«Ma conseillère danse la salsa!»
Plus jeune, Alexandra Ratefiarime voulait être biologiste ou, comme bien des adolescentes, hôtesse de l’air. Ce qu’elle est devenue? Une conseillère aux avantages sociaux gagnée à la salsa, la bachata, le mérengué et le cha-cha-cha. Alexandra Ratefiarime a longtemps été conseillère généraliste, responsable entre autres des dossiers en santé et sécurité au travail, chez Les pros de la photo, une firme privée spécialisée dans le développement de photos. Depuis le 14 aout, elle occupe un poste similaire à la Direction des ressources humaines. Son travail consiste à effectuer la gestion courante et le suivi des dossiers d’invalidité. Elle assure également le soutien et le service-conseil aux employés et veille à la mise à jour des données auprès des gestionnaires. «Ça, c’est quand je ne cours pas après les gens pour qu’ils me remettent leur billet du médecin», précise-t-elle en riant. En somme, un travail varié qui lui donne le sentiment d’être utile. Si, dans un contexte de compressions budgétaires, plusieurs de ses collègues disent ressentir de la pression dans l’accomplissement de leurs tâches pour satisfaire la clientèle, Mme Ratefiarime aborde son travail avec philosophie. «Je suis toujours prête à bien travailler, mais j’essaie aussi de me donner du temps pour pratiquer des activités qui m’aident à échapper à la routine», confie-t-elle. À son avis, un exutoire est de nos jours nécessaire pour résister au surmenage, au stress et à l’épuisement professionnel. «Le nombre d’indemnisations versées par la CSST à cet égard a doublé au cours des 10 dernières années», rappelle celle qui, en six ans, n’a jamais pris un congé de maladie. D’origine sino-malgache, cette femme réservée de 32 ans prêche par l’exemple. Elle aime beaucoup les voyages et l’aérobique. Elle s’adonne aussi à la peinture à l’huile. «J’aime peindre des natures mortes, des paysages et des portraits. Lorsque je peins, c’est l’artiste en moi qui s’éveille», affirme la conseillère. Mais son passetemps préféré est la danse. Plus particulièrement les danses latino-américaines. Celles où la musique des bongos, congas, timbales et autres percussions fleure bon l’insouciance et la gaité des danseurs. «J’aime le son, le rythme et aussi l’énergie que procure le fait de danser», révèle Mme Ratefiarime. Tellement qu’elle ne compte plus les heures passées à apprivoiser les mouvements et les pas de danse, que ce soit chez elle, à l’école qu’elle fréquente ou en compagnie d’autres danseurs amateurs dans un club. Cette activité a d’ailleurs permis à la jeune femme d’apporter un équilibre à sa vie. «Le soir et les fins de semaine, c’est sacré. Je me détends en exploitant des talents qui ne sont pas sollicités au bureau. En m’accordant du temps, je suis plus heureuse dans ma vie, donc plus efficace au travail.» Dominique Nancy |
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