Volume 41 - numÉro 2 - 5 septembre 2006
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Un registraire rock-and-roll
Certains le nomment Pierre. D’autres l’appellent monsieur le registraire. Pierre Chenard, le successeur de Fernand Boucher au Registrariat, ne s’en formalise pas. Au contraire. «J’aime créer des liens avec les gens que je côtoie tous les jours, affirme-t-il. C’est important que l’environnement au travail soit agréable et stimulant.» Ce Mauricien d’origine qui a passé plus de sept ans à la direction du recensement étudiant et de la recherche institutionnelle à l’Université du Québec avant d’être engagé par l’Université de Montréal ajoute: «Je suis un blagueur et je n’hésite pas à utiliser l’humour dans mes relations de travail.» Selon lui, les vertus de l’humour et du rire sont multiples. «Ils permettent de détendre l’atmosphère, de transmettre plus facilement des idées, de se faire apprécier des autres…» En fonction depuis le 1er mai, ce féru d’analyses statistiques peut en tout cas avoir la satisfaction d’occuper un poste véritablement taillé à sa mesure. Titulaire d’un baccalauréat et d’une maitrise en sociologie de l’UdeM et d’un doctorat en administration scolaire de l’Université Laval, il a notamment été directeur par intérim du Bureau des technologies de support à l’enseignement de l’Université du Québec et directeur du Bureau de la recherche institutionnelle du même établissement. «Disons que je connais assez bien les dimensions du travail de registrariat», souligne celui qui, au fil des ans, a également acquis une expertise pour tout ce qui touche à la poursuite des études et à la réussite étudiante. Bref, M. Chenard n’arrive pas en terrain inconnu. Mais qui donc est ce patron d’une équipe de 55 personnes? «C’est un homme intense et engagé pour qui le développement de la compétence professionnelle des gens avec qui il travaille est capital, révèle sa conjointe, Lyse Montminy, professeure à l’École de service social. Optimiste et de nature calme et réfléchie, il s’investit beaucoup dans ses projets, tant personnels que professionnels.» En résumé, lorsqu’on apprend à le connaitre, plein de surprises agréables nous attendent… Au cours d’un entretien dans son bureau du 2332, boulevard Édouard-Montpetit, Forum a pu en effet obtenir quelques détails amusants sur ce papa de quatre enfants dont la saison préférée est l’hiver. Il aime Mozart et le groupe punk Killing Joke, se sent à l’aise autant dans les cocktails chics qu’à la campagne et peut aussi bien présider les sous-comités de la CREPUQ que danser dans la boue avec ses enfants au festival Woodstock en Beauce. Chez ses collègues, d’aucuns s’étonnent que cet homme réservé de 53 ans s’offre parfois des moments de transe en se défoulant dans des boites de rock animées au milieu d’une foule bigarrée. En fait, on l’imagine plus facilement bien calé dans un fauteuil à écouter de la musique classique. «Je suis très éclectique dans mes gouts musicaux, confie-t-il. Je peux aussi bien écouter de l’opéra que du blues, du jazz ou encore des groupes punks. La musique est pour moi non seulement un loisir, mais aussi une façon de gérer mon stress. J’ai un petit côté rock-and-roll.» Dominique Nancy |
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