Volume 41 - numÉro 2 - 5 septembre 2006
|
|
||
Aurélie Labrosse en harmonie avec Montréal
Après avoir étudié le saxophone jusqu’au conservatoire, la Lyonnaise Aurélie Labrosse a décidé de mettre la musique de côté pour devenir traductrice. «Je suis à l’Université de Montréal pour des études de baccalauréat en traduction. J’en ai donc pour au moins trois ans», dit d’un ton amusé la jeune femme qui vient de déposer ses valises aux résidences du campus. Malgré son jeune âge (20 ans), Aurélie Labrosse en est à son troisième voyage au Québec. En 2004, la saxophoniste était venue faire une tournée de deux semaines à l’invitation de l’Harmonie de Victoriaville. L’ensemble avait donné une série de concerts de jazz et de musique populaire. Inscrite à la licence en études littéraires à l’Université Lumière Lyon 2, la jeune femme a d’abord pensé s’offrir un voyage d’études de un ou deux trimestres au Québec dans le contexte d’un programme d’échanges. Mais le projet ne cadrait pas avec la politique administrative de son établissement. «En principe, je recommence donc à zéro ici. Mais j’espère que certains cours seront tout de même crédités.» Admettant avoir une certaine facilité pour les langues, Aurélie Labrosse a appris l’anglais à l’école et est devenue bilingue à force de voyager et de lire des romans – notamment de la Canadienne Nancy Huston. Elle y a pris un tel plaisir qu’elle a choisi de consacrer sa carrière à la traduction anglais-français. «J’aime beaucoup le caractère multiculturel de Montréal, avoue-t-elle. Pour moi, le fait que cette ville est largement bilingue représente un atout.» Elle a l’intention de concilier ses différents champs d’intérêt pour profiter de ce que la ville peut offrir sur le plan culturel. Elle est déjà inscrite à un festival hip-hop et compte bien sortir au café Chaos. Mathieu-Robert Sauvé |
Ce site a été optimisé pour les fureteurs Microsoft Internet Explorer, version 6.0 et ultérieures, et Netscape, version 6.0 et ultérieures.