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La neuropsychologie a la cote à la FCI

Le Centre de recherche en neuropsychologie et cognition (CERNEC) de l’Université, l’un des principaux centres de recherche en son genre au pays, a reçu récemment une importante subvention de groupe de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI).

Cette subvention atteint 6,2 M$ et couvre une période de cinq ans. «Cet argent permettra aux chercheurs du Centre non seulement d’atteindre leurs objectifs scientifiques dans le contexte d’un programme intégré de recherche, mais aussi de maintenir le leadership de l’UdeM dans le secteur des neurosciences», affirme le directeur du CERNEC, Franco Lepore.

Franco Lepore

Fondé par le professeur Lepore, le CERNEC, qui compte à ce jour 32 chercheurs et 145 étudiants, en est à sa 18e année d’existence. La majorité des laboratoires de recherche associés au CERNEC se situent au Département de psychologie et à l’École d’orthophonie et d’audiologie, mais plusieurs chercheurs sont issus de domaines aussi variés que les sciences biologiques, la kinésiologie, la stomatologie, l’ophtalmologie, la radiologie, l’optométrie, la psychiatrie, la criminologie et la musique.

«Reconnu groupe de recherche en 1992, le Centre est devenu avec les années un lieu d’échanges et de collaboration avec divers milieux universitaires et hospitaliers, fait valoir M. Lepore. Les activités de recherche du CERNEC sont d’ailleurs intimement liées à ces deux milieux.»

Les recherches poursuivies par les scientifiques du CERNEC portent sur trois grands thèmes liés à la neuropsychologie et la cognition, soit l’attention, le langage et la mémoire, ainsi que les systèmes sensoriels. En bref, les chercheurs tentent de définir les structures du cerveau qui permettent de contrôler le comportement et de spécifier les règles par lesquelles s’opère ce contrôle, tant chez l’individu normal que chez celui qui est neurologiquement déficitaire.

Leurs travaux pourraient notamment avoir une incidence sur le traitement de l’épilepsie et des affections neurodégénératives comme la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Dominique Nancy