Volume 41 - numÉro 4 - 18 septembre 2006
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saviez-vous que...... l'homme moderne des années 40 se prénommait Boum?
En 1947, foin du métrosexuel ou de l’übersexuel! Pour être «à la page», il faut être Boum! C’est ce que nous apprend Le Quartier latin du 9 décembre 1947, alors qu’Yves Marcil nous présente «l’homme moderne». Tourné vers les plaisirs, il se prépare en dilettante à remplir ses devoirs religieux et compte bien profiter de ses vacances de Noël pour s’amuser. Il est loin de ressembler à son prédécesseur des années 20, dont la vie était centrée sur le travail et pour qui un jour de congé représentait un jour de repos pour mieux se préparer à travailler. Non, notre Boum de 1947 travaille aujourd’hui pour mieux se distraire demain. «Il devient insatiable de congés. Il fouille le calendrier pour vérifier si la Saint-Jean-Baptiste tombe un lundi, si le Roi n’a pas eu la malencontreuse idée d’avoir sa fête au beau milieu de la semaine. Il lui faut des fins de semaine de trois ou quatre jours.» Et ce n’est pas tout; à son retour au travail, il est plus fatigué qu’avant son départ et raconte à qui veut l’entendre le détail de ses dernières vacances. Dans le cas du Boum universitaire, c’est encore pire! Il lui est plus pénible d’assister aux cours du lundi matin qu’à ceux du samedi. Et l’auteur se désole de la piètre valeur accordée au travail par l’étudiant de 1947. Et dire que nous pensions que nos parents et grands-parents étaient tous des gens studieux et disciplinés. Une autre illusion perdue! En attendant, nous espérons que vos vacances d’été ne vous ont pas trop fatigué et nous souhaitons un bon trimestre à tout le monde! Sources: |
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