Volume 41 - numÉro 4 - 18 septembre 2006
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vient de paraîtreSociologie et sociétés: le Québec et l’internationalisation des sciences socialesLes modes d’échanges internationaux dans les sciences sociales n’ont guère été étudiés par la sociologie. Ce numéro propose d’emprunter un chemin parmi d’autres possibles en testant la pertinence, en ce domaine précis, des notions très usitées de médiation et de réseau. Une hypothèse balise cette voie de recherche: l’analyse des réseaux d’échanges entre acteurs appartenant à des sociétés différentes conduit à dégager, dans toute leur complexité, les chaines de médiations qui permettent l’émergence et le renouvèlement des savoirs. La société québécoise fait ici office de pivot comparatif dans la mesure où les sciences sociales y ont évolué, de façon exemplaire, au rythme de tensions multipolaires, résultant d’une amplification et d’une diversification des contacts internationaux. L’un des intérêts de la notion de réseau consiste précisément à observer la multiplicité des sources intermédiaires dans les activités de production intellectuelle. À partir de perspectives et d’objets variés, les auteurs de ce numéro se donnent comme tâche de reconstituer diverses formes de médiations internationales, tout en les inscrivant avec netteté dans les situations sociohistoriques qui les caractérisent. Ont collaboré à cette édition: Nicole Laurin et Paul Sabourin, du Département de sociologie. Sociologie et sociétés, vol. 37, no 2, Le Québec et l’internationalisation des sciences sociales, Les Presses de l’Université de Montréal, 2006.
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