Volume 41 - numÉro 19 - 5 FÉVRIER 2007
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Salaires de la direction: attention aux raccourcisLes salaires des membres de la direction de l’Université ne sont pas plus élevés que ceux observés dans les autres universités du paysLes salaires des membres de la direction de l’Université ne sont pas plus élevés que ceux observés dans les autres universités du pays. En fait, ils se situent généralement dans la moyenne canadienne, à l’exception de celui du recteur, qui traine loin derrière. En deux ans, soit en 2005 et en 2006, la masse salariale des membres de la direction de l’Université a augmenté de l’ordre de 5,5 %. Au cours de cette période, les augmentations cumulées accordées aux professeurs ont été de 9,3 %. Les professeurs s’approcheront de la moyenne des salaires des professeurs des universités de recherche canadiennes à la fin de 2008. Voilà ce qu’a indiqué la semaine dernière Éric Filteau, vice-recteur adjoint à l’administration, en apportant quelques précisions à des chiffres que le Syndicat général des professeurs et professeures de l’UdeM (SGPUM) a soumis à l’Assemblée universitaire puis aux médias. La politique salariale appliquée aux officiers généraux et celle pour les officiers facultaires sont publiques, établies par le Comité exécutif et affichées sur le site Internet de l’Université. Naturellement, la moyenne des salaires des officiers renferme des variations diverses. Par exemple, le recteur a décidé de ne pas se prévaloir de la hausse à laquelle il avait droit pour l’année 2005. Avant même ce geste, rappelons que le premier officier de l’Université de Montréal était au neuvième rang (sur 10) pour les salaires des dirigeants des grandes universités de recherche canadiennes. Aucune augmentation n’a été accordée aux officiers pour l’année 2006. Par ailleurs, le salaire du nouveau vice-recteur exécutif, Guy Breton, a été établi à 285 000 $, compte tenu de l’importance des responsabilités qui lui incombent et des conditions du marché applicables à un médecin spécialiste. Certains ont pu s’étonner que cette rémunération soit plus élevée que celle du recteur, qui touche 260 000 $, mais cette situation n’est pas rare, a fait savoir la direction de l’Université. De nombreux établissements universitaires se trouvent dans une situation semblable selon le domaine de provenance de leurs officiers généraux ou facultaires. Cette considération sur les conditions du marché de référence est devenue incontournable, comme on a pu le constater lors des dernières négociations avec le SGPUM, qui a bénéficié largement de la comparaison avec le reste du Canada. La même considération, on le comprendra, doit avoir sa place lorsque vient le temps d’établir la rémunération des membres de la direction. Ce souci vaut d’ailleurs pour l’ensemble du personnel en regard du marché de référence qui lui est propre. P.d.R. |
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