Volume 41 - numÉro 22 - 26 FÉVRIER 2007
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L’École de réadaptation aura sa maitrise et son doctoratLa FEP offrira un certificat en coopération internationale
À l’automne 2008, la Faculté de médecine offrira des programmes de recherche de maitrise et de doctorat en réadaptation dans le but de former des «chefs de file dans leur domaine»: théoriciens, chercheurs, éducateurs, administrateurs et intervenants. Ainsi en ont décidé les membres de la Commission des études réunis le 20 février pour sa 1003e séance. Jusqu’à la mise sur pied de ces programmes, un étudiant désireux de faire des études de deuxième ou de troisième cycle en réadaptation (l’École de réadaptation forme des étudiants aux cycles supérieurs depuis 1980) devait passer par les sciences biomédicales. Désormais, il pourra obtenir un diplôme de maitrise ou de doctorat en «sciences de la réadaptation». En créant ces deux programmes d’études, l’École a pour objectifs d’augmenter la visibilité de ses programmes en recherche sur les plans national et international et de consolider l’encadrement des étudiants. Les carrières qui s’ouvrent aux diplômés sont du côté des établissements de réadaptation du Québec dans les secteurs de la recherche et de l’administration. En 2006, 34 étudiants étaient inscrits à la maitrise et 22 au doctorat. Certificats Par ailleurs, l’École polytechnique a obtenu l’aval de la Commission pour créer un certificat en plasturgie, un secteur d’avenir regroupant les techniques liées à la transformation des matières plastiques. Actuellement, l’industrie du plastique et des composites regroupe au Québec 30 000 travailleurs. Un certificat similaire existe à l’Université Laval depuis 2001, mais celui de Polytechnique est le premier offert à Montréal, où l’industrie est principalement concentrée. Le nouveau certificat sera composé de 10 cours et de 1 stage obligatoire. «Ménage de printemps» à la FES Les études médicales postdoctorales auront un nouveau règlement applicable immédiatement. Ces changements étaient devenus urgents à la suite de la déclaration de la juge Danielle Grenier, qui avait souligné publiquement que le règlement n’avait pas été révisé substantiellement «depuis très longtemps». Au Département de pharmacologie, on créera des options «neuropharmacologie», «pharmacologie clinique», «pharmacologie intégrative cardiovasculaire» et «pharmacologie moléculaire» dans le programme de maitrise en pharmacologie. «Le Département a décidé d’offrir une formation par options en gardant un tronc commun», a expliqué Mme Dubreuil. Les nouvelles options ne nécessitent pas de nouveaux cours mais une utilisation différente des cours existants. Ces options seront offertes dès l’automne prochain. À la Faculté des sciences de l’éducation, le Département de psychopédagogie et d’andragogie offrira à la rentrée un micro-programme de «soutien à l’apprentissage». Ce programme de 15 crédits vise la formation professionnelle des enseignants qui ont à soutenir les élèves en difficulté, notamment par l’apprentissage de la lecture. La Faculté de théologie et de sciences des religions a procédé à la création d’une option «traduction de la Bible» dans son programme de maitrise. Les membres de la Commission ont aussi donné leur approbation à une demande de modification au règlement pédagogique, à la structure et au répertoire de cours de la maitrise en théologie pratique, option «santé, spiritualité et bioéthique». «Ce programme permettra de former les intervenants en soins spirituels qui travaillent dans le milieu de la santé», a commenté Mme Dubreuil. La Faculté de théologie et de sciences des religions est présente dans ce domaine depuis 20 ans. «Il y a actuellement de 200 à 300 de ces intervenants au Québec, a dit le doyen de la Faculté, Jean Duhaime. La plupart ont été formés sur le tas et un bon nombre d’entre eux prendront leur retraite au cours des prochaines années.» Enfin, HEC Montréal collabore avec l’Université McGill pour créer un «EMBA» destiné aux cadres en exercice qui possèdent de 10 à 20 ans d’expérience. Les écoles de gestion s’unissent pour fournir à ces étudiants «les connaissances, les habiletés et la vision grâce auxquelles ils pourront relever avec succès les défis qui se présenteront à eux», comme l’indique le document de présentation. Le cout du programme, 60 000 $, assurera un autofinancement complet du projet, qui accueillera ses premiers étudiants à l’hiver 2008. Mathieu-Robert Sauvé
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