Place aux talents étudiants

Un salon de la culture et des mots

Il y aura vraisemblablement une grande effervescence culturelle au deuxième étage du 3200, rue Jean-Brillant les 20 et 21 mars à midi, lorsque des artistes se produiront à l’un des 12 stands de la Semaine du français et de la francophonie.

«Nous avons eu l’idée d’offrir une série de lieux aux artistes du campus et peut-être bien aussi à certains artistes de l’extérieur», résume Louis-Philippe Vien,coordonnateur aux affaires académiques de premier cycle àla Fédération des associations  étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM). La Fédération, faut-il le préciser, est à l’origine de la Semaine du français à l’UdeM.

«Pour faire vivre une langue, il y a le volet législatif, mais la culture est tout aussi importante.

Elle nourrit la langue», souligne M. Vien, enthousiaste et fier des «projets FAECUM» pour cette semaine du français.

À ces 12 stands, les étudiants pourront présenter une partie de leur travail – film, poème par exemple – pour ensuite se prêter au jeu de l’échange avec le public.

De plus, sur la scène du café Satellite (située derrière La brunante et le café Van Houtte), des artistes de l’extérieur et des étudiants présenteront une série de spectacles et de manifestations artistiques diverses. Il y aura de la musique, des films, de la danse, etc.

Mais là ne s’arrêtent pas la participation ni les innovations de la FAECUM. En plus de la dictée Beauchemin, qui en est à sa huitième année, la Fédération organise une soirée d’improvisation, une rencontre des meilleures équipes de la saison de l’UdeM (Ligue universitaire d’improvisation créative).

«Après tout, la ligue d’improvisation est un concept qui a pris de l’essor dans les pays de la francophonie, mais n’oublions pas que c’est parti du Québec. C’est une belle réalisation, et il nous a semblé approprié de mettre un match au programme», indique Louis-Philippe Vien.

La FAECUM est responsable de plusieurs autres activités, dont la Soirée de cinéma québécois, le 20 mars, en collaboration avec La boîte noire, et la Soirée de scrabble, le même soir, en partenariat avec la Fédération québécoise des clubs de scrabble francophone du Québec. Et il ne faut surtout pas oublier, le 21 mars, la Cabane à sucre, à la place de La  Laurentienne, où vous pourrez manger de la tire sur la neige en écoutant les reels du groupe Le vent du nord.