Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 27 - 10 avril 2007
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Covoitureurs recherchés

Le Service de covoiturage offre aussi du jumelage pour les déplacements interurbains de fin de semaine

Pour Sandrine Malarde, le covoiturage est une façon concrète de faire sa part pour l’environnement tout en réalisant des économies.

Le Service de covoiturage de l’Université de Montréal est en campagne de recrutement. Créé en 1989, ce service a connu des hauts et des bas au cours de ses 18 ans d’existence. À sa première année d’activité, en 1990, le Service comptait 400 membres; le nombre d’usagers a connu un sommet en 2000, grimpant à près de 1500 membres, pour tomber à 675 l’année suivante. Présentement, le Service compte 711 inscriptions.

«Environ 600 de ces membres sont des passagers, les autres des conducteurs», précise Sandrine Malarde, qui travaille comme coordonnatrice du Service avec Carole Charrast. «Tous les membres passagers ne sont malheureusement pas jumelés avec un conducteur et nous voulons mieux faire connaitre les avantages de ce service pour inciter plus de conducteurs à y adhérer.»

Rappelons que le Service de covoiturage est entièrement gratuit et qu’il s’adresse à tous les membres de la communauté universitaire, que ce soit les employés de bureau, les employés de soutien, les professionnels, les étudiants ou les professeurs, tant de l’UdeM et de HEC Montréal que de l’École polytechnique. À ces établissements s’ajoutent le CHU Sainte-Justine, l’Hôpital général juif et le Centre hospitalier Côte-des-Neiges; en fait, quiconque travaillant ou étudiant dans le secteur de l’Université de Montréal peut s’y inscrire.

Le campus de la montagne n’est pas par ailleurs le seul lieu de destination visé; ceux ou celles qui doivent se déplacer vers le campus de Laval peuvent aussi faire appel au Service.

Transport vert
Les objectifs du Service de covoiturage sont de pallier les lacunes du transport en commun pour les résidants des zones moins bien desservies, de diminuer la congestion des stationnements sur le campus et d’accomplir un geste concret pour la réduction des gaz à effet de serre.

«Dans les régions périphériques, la voiture peut se révéler plus rapide que le transport en commun, mais il n’y a actuellement plus de places disponibles dans les stationnements, souligne Sandrine Malarde. Le jumelage peut aussi se faire entre deux conducteurs qui utilisent leurs voitures respectives à tour de rôle; cela contribue à réduire la congestion automobile en ville et sur les ponts. Le covoiturage, c’est une forme de transport vert.»

La coordonnatrice indique également que les conducteurs tirent un avantage certain d’un tel jumelage puisqu’ils peuvent ainsi partager les frais d’usage de la voiture et le cout du permis de stationnement. Les modalités de telles ententes sont laissées à la discrétion des personnes jumelées.

À l’heure actuelle, les personnes inscrites viennent de toutes les régions de l’île de Montréal ainsi que des couronnes nord et sud. Mais il y a aussi des membres qui habitent à Saint-Jean-sur-Richelieu, Sainte-Agathe-des-Monts et même Sorel. C’est toutefois à Laval, sur la Rive-Sud et dans le centre-ouest de Montréal qu’on manque le plus de conducteurs.

L’un des avantages les plus méconnus du Service de covoiturage est le jumelage pour les déplacements interurbains de fin de semaine. On peut en effet recourir au Service même pour des déplacements occasionnels, par exemple entre Montréal et Québec, Montréal et Ottawa ou toute autre destination.

Les gens désireux de trouver un conducteur dans leur région ou d’offrir leurs services en tant que conducteurs n’ont qu’à téléphoner au bureau du covoiturage (514 343-6111, poste 1870), où une permanence est assurée tous les jours de la semaine de 9 h à 17 h. On peut aussi s’y inscrire par courriel (co_voiturage-udem@yahoo.ca). Les offres de service ainsi que les demandes sont également disponibles sur le site Internet <www.toutmontreal.com/covoiturageudem>.

D.B.

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