La Faculté de médecine vétérinaire retrouve son agrément complet

Donné par l'American Veterinary Medical Association, l'agrément est accordé jusqu'en 2012 à l'établissementy situé à Saint-Hyacinthe.

Jean Sirois

Après sept années passées avec un agrément partiel, la Faculté de médecine vétérinaire recouvre son plein agrément, donné par l’organisme international qui sanctionne la qualité de l’enseignement vétérinaire, l’American Veterinary Medical Association. La décision a été rendue début avril par le conseil de l’éducation de cette instance. L’agrément complet est accordé jusqu’en 2012 à l’établissement situé à Saint-Hyacinthe.

«La Faculté retrouve enfin le statut qui est le sien, c’est-à-dire celui d’un établissement d’enseignement et de recherche en phase avec ce qui se fait de mieux en Amérique du Nord», s’est réjoui le recteur, Luc Vinet.

Pour le doyen de la Faculté, le Dr Jean Sirois, ce retour à l’agrément complet marque le succès des efforts déployés ces dernières années et représente une nouvelle importante pour le Québec: «Cette reconnaissance internationale de la qualité de la formation et de la recherche en médecine vétérinaire au Québec est essentielle pour nos diplômés, pour la santé animale et pour l’industrie agroalimentaire.»

C’est en 1999 que la Faculté de médecine vétérinaire a perdu son agrément complet en raison de l’état de ses infrastructures et de ses équipements ainsi que du sous-financement de l’enseignement. Depuis ce temps, le personnel de la Faculté a fourni des efforts considérables pour corriger la situation.

Au printemps 2000, le gouvernement du Québec versait 41,1 M$ pour réaliser la première phase d’un ambitieux programme de construction et de rénovation et résoudre les problèmes liés au sous-financement. Vingt-deux nouveaux postes de professeurs étaient ainsi créés.

En décembre 2002, Agriculture et Agroalimentaire Canada annonçait à son tour un investissement de 35,46 M$ pour le financement de la seconde phase du programme d’agrandissement. À terme, ce programme aura permis d’étendre le campus et de rénover entièrement le Centre hospitalier universitaire, dont la superficie a doublé.

Toutefois, la bonne nouvelle de l’agrément complet de la Faculté de médecine vétérinaire arrive au moment où le sous-financement des universités québécoises entrave sérieusement leur fonctionnement. «Le défi consistera dorénavant à maintenir notre agrément, conclut le doyen Sirois. Cela ne sera pas facile sans une hausse des budgets de fonctionnement.»