Volume 41 - numÉro 30 - 22 mai 2007
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L’Université s’apprête à prendre un virage technologique majeurLa vice-rectrice adjointe préside à l’élaboration d’un plan directeur
Le Comité consultatif sur les ressources technologiques et informationnelles (CCRTI) travaille actuellement à la production d’un plan directeur des infrastructures technologiques qui orientera les choix technologiques de l’Université de Montréal pour les prochaines années. «À titre de grande université de recherche, nous devons nous mettre à jour sans tarder en ce qui concerne les systèmes informatiques», commente la vice-rectrice adjointe aux systèmes et aux technologies de l’information, Ghilaine Roquet. Arrivée en poste en novembre dernier, après avoir dirigé durant une décennie le Service de gestion des technologies de l’information de HEC Montréal, Mme Roquet assure que le CCRTI ne sera pas un «comité de plus». «C’est un comité permanent chargé de conseiller la vice-rectrice adjointe sur l’ensemble des questions relatives à l’évolution et à l’implantation des ressources technologiques et institutionnelles et qui doit participer à la rédaction d’un plan directeur de développement. Par la suite, ce comité aura un réel pouvoir pour orienter l’évolution des technologies à l’Université.» Quelle différence y a-t-il entre HEC Montréal et l’UdeM sur le plan des infrastructures technologiques? «Dix ans de progression», lance Mme Roquet sans hésiter. À son avis, l’Université a accumulé du retard au cours de la dernière décennie en matière de développement technologique, car elle n’a pu en faire une de ses priorités. Outre le fait que des chercheurs se plaignent du rendement du réseau, le système de gestion des dossiers étudiants remonte aux années 70 et les systèmes financiers ainsi que le système de gestion des ressources humaines ont plus de 20 ans (à ne pas confondre avec quelques applications des ressources humaines et de la paie modernisées en avril dernier). Résultat: une lenteur dans les processus, un manque d’efficacité dans plusieurs secteurs. Les grandes orientations du plan directeur du CCRTI devraient être remises au recteur l’automne prochain et les premiers effets concrets de ce plan devraient se faire sentir dès le printemps 2008 compte tenu des budgets disponibles. Mieux vaut tard... Mais cela ne sera pas suffisant, loin de là. «L’évaluation des besoins se chiffre à quelque 105 M$, résume la vice-rectrice adjointe, soit 21 M$ par an pendant cinq ans.» Même si les temps sont durs, ce budget n’est pas hors de portée, selon Mme Roquet. «Je pense que la prise de conscience quant à la nécessité de mettre à jour les systèmes et les infrastructures réseaucentriques est générale. Nous devons rattraper notre retard.» Créé le 12 février dernier, le CCRTI est formé de sept membres d’office (Ghilaine Roquet, Éric Filteau, Hélène David, Jean-Pierre Côté, Pierre Chénard, Hélène Filion et Jacques Pelletier), de huit membres nommés par le recteur (Giovanni De Paoli, Laurent Lewis, Thierry Karsenti, Richard Ratelle, Vincent Granger, Denis Sylvain, Daniel Raymond et André Clouâtre) et de quatre personnes chargées particulièrement de travailler sur le plan directeur: Manon Guité, remplaçante du doyen de la Faculté de l’aménagement; Éric Peters, coordonnateur aux affaires académiques de premier cycle à la FAECUM; Muriel Aubry, directrice du Département de biochimie; et Robert Leblanc, directeur de l’Institut de génie biomédical. Mme Roquet compte une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’informatique et de la gestion des systèmes d’information, dont près de la moitié dans le secteur de l’éducation. Elle est diplômée de l’UQAM (informatique de gestion), de HEC Montréal (système d’information et gestion d’entreprise) et de l’Université de Montréal (études anciennes). Mathieu-Robert Sauvé |
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