Créé en 1989, le Groupe de recherche en neuropsychologie expérimentale (GRENE) est composé de 14 professeurs et chercheurs issus de cinq départements et écoles de l’Université de Montréal (Psychologie, Orthophonie et audiologie, Sciences biologiques, Optométrie et Ophtalmologie) ainsi que du Département de kinanthropologie de l’Université du Québec à Montréal et du Département d’ophtalmologie de l’Université McGill.
La thématique du Groupe consiste à définir les structures du cerveau qui permettent de contrôler le comportement et de comprendre les règles par lesquelles s’opère ce contrôle tant chez l’individu normal que chez le sujet atteint d’un déficit neurologique. Sylvie Belleville, par exemple, examine l’effet de lésions cérébrales sur la mémoire de travail. Elle tente également de caractériser le trouble de la mémoire dans la démence de type Alzheimer et de le comparer avec le déclin mnésique des sujets âgés normaux. Ce projet permettra la désignation éventuelle de tâches mnésiques pouvant contribuer à distinguer la démence de type Alzheimer du vieillissement normal. Quant à Marie-Sylvie Roy, du Département d’ophtalmologie, elle étudie le développement normal et anormal des voies visuelles chez l’enfant. Sa recherche devrait permettre d’améliorer le dépistage des déficits visuels et d’établir un diagnostic précoce chez l’enfant à risque.
Les activités de recherche du GRENE tournent autour de trois axes: la communication interhémisphérique et la spécialisation hémisphérique; le langage et la mémoire; et l’étude des systèmes sensoriels tant chez le sujet humain que chez l’animal. Font partie du groupe Franco Lepore, du Département de psychologie (directeur), Martin Arguin (Psychologie), Renée Béland (Orthophonie), Sylvie Belleville (Psychologie), Christian Casanova (Optométrie), Jocelyn Faubert (Optométrie), Yves Joanette (Orthophonie), Maryse Lassonde (Psychologie), Stéphane Molotchnikoff (Sciences biologiques), Isabelle Peretz (Psychologie), Maurice Ptito (Psychologie) et Marie-Sylvie Roy (Ophtalmologie). Les chercheurs du GRENE dirigent près d’une centaine d’étudiants aux cycles supérieurs.