L’École des HEC sur le campus Laval
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Dans l’ordre habituel, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, le directeur des HEC, Jean-Marie Toulouse, et le recteur Robert Lacroix. |
L'École des Hautes Études Commerciales offrira dès janvier 2002 neuf cours de certificat sur le campus Ville de Laval de l’Université de Montréal, situé au 2572, boulevard Daniel-Johnson, à Laval. Cette annonce a été faite aujourd’hui par le directeur de l’École des HEC, Jean-Marie Toulouse, au cours d’une conférence de presse à laquelle participaient le recteur de l’Université de Montréal, Robert Lacroix, et le maire de Laval, Gilles Vaillancourt.
Cette nouvelle offre de cours répondra à un besoin de formation de nombreuses personnes de Laval et des villes environnantes, a observé M. Toulouse. «La clientèle des programmes de certificat est majoritairement composée d’adultes déjà sur le marché du travail et qui, pour obtenir une promotion ou réorienter leur carrière par exemple, ont besoin de suivre des cours en gestion. Ces personnes doivent souvent concilier travail, famille et études. En nous rapprochant d’elles, nous croyons que nous pourrons les aider davantage à atteindre leurs objectifs de carrière.»
Pour sa part, le recteur Robert Lacroix a souligné que l’Université de Montréal est soucieuse de rendre ses programmes le plus accessibles possible. «C’est pourquoi nous nous sommes établis à Laval en juin 2000. Déjà cet automne, près de 1500 étudiants profitent de l’un ou l’autre des quelque 70 cours offerts dans des domaines aussi variés que les langues, la pharmacie, le droit, la théologie, l’intervention sociale ou les communications. Je me réjouis de voir aujourd’hui notre partenaire, l’École des Hautes Études Commerciales, élargir son offre de cours à ce campus.»
Les neuf cours offerts sur le campus Ville de Laval couvrent de 50 à 90 % des cours de quatre certificats en gestion des HEC, soit 90 % des cours du certificat en gestion d’entreprise, 60 % des cours des certificats en gestion des ressources humaines et en gestion des opérations et de la production et, enfin, 50 % des cours du certificat en supervision. Ces cours sont donnés le jour et le soir ainsi que, de façon intensive, le vendredi ou le samedi. Ils portent sur l’administration du personnel, les comportements et les relations de travail, la comptabilité de gestion, les affaires dans Internet, la gestion des opérations et de la production, l’informatique en gestion, le marketing, le management et les relations de travail.
Les personnes désireuses de s’inscrire à l’un ou l’autre de ces cours débutant en janvier à Laval ont jusqu’au 26 novembre pour le faire. On peut obtenir un formulaire de demande d’admission dans Internet www.hec.ca/programmes/certificats ou au bureau du registraire (téléphone: 514-340-6151; courriel: certificat@hec.ca).
Premier atelier québécois en nanosciences
Nano-Québec a tenu sa première activité publique le 3 novembre. Le premier atelier québécois en nanosciences et nanotechnologies réunissait plus de 300 participants, dont des chercheurs et des étudiants, des représentants des établissements membres de Nano-Québec et du ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec ainsi que quelques entreprises. L’atelier a confirmé le dynamisme de la communauté de recherche en nanosciences et nanotechnologies.
«Les rapides avancées de la connaissance en nanosciences et nanotechnologies que nous avons pu constater à ce premier atelier québécois nous confirment l’importance de ce champ de recherche en émergence. Nous sommes confiants que les chercheurs québécois, regroupés au sein de Nano-Québec, sauront faire leur marque sur la scène internationale dans ce domaine», a souligné Alain Caillé, vice-recteur à la recherche et l’un des instigateurs du projet Nano-Québec.
Au cours de l’atelier, les chercheurs ont pu prendre connaissance des activités de leurs collègues québécois et établir les liens qui conduiront à des collaborations et à la structuration d’un programme de recherche concerté. Des sujets de recherche variés ont été à l’ordre du jour de cet atelier, allant des nanoparticules et nanomatériaux aux nanosystèmes tels des nanorobots.
Le réseau universitaire québécois en nanosciences et nanotechnologies a été fondé par l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université McGill, l’Université Laval, INRS-Énergie et matériaux et l’École Polytechnique pour structurer et élaborer les activités de recherche dans ce nouveau domaine qui annonce une véritable révolution technologique touchant toutes les sphères de l’activité humaine. En avril 2001, Valorisation-recherche Québec réservait à Nano-Québec une enveloppe budgétaire de 10 M$ pour le démarrage du réseau et des activités de recherche concertées..
Gisèle Painchaud nommée vice-rectrice aux ressources humaines
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Gisèle Painchaud |
Gisèle Painchaud, actuelle doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation, a été nommée, le 5 novembre dernier, vice-rectrice aux ressources humaines. Cette fonction était jusqu’à maintenant occupée par Michel Trahan, vice-recteur exécutif, qui cumulait les tâches traditionnellement assignées aux vice-rectorats à l’administration et aux ressources humaines. M. Trahan continuera d’assumer les fonctions de vice-recteur à l’administration.
Ce réaménagement a été rendu nécessaire afin de permettre à Michel Trahan d’accorder toute l’importance nécessaire aux dossiers majeurs des nouvelles constructions qui débuteront bientôt sur le campus.
Mme Painchaud entrera en fonction à son poste de vice-rectrice le 1er janvier prochain. Ses responsabilités couvrent l’élaboration et la mise en œuvre de toute politique de l’Université relative aux personnels enseignant et non enseignant.
Gisèle Painchaud a commencé sa carrière universitaire en 1977, après avoir travaillé cinq ans en formation des adultes à la Commission de la fonction publique du gouvernement fédéral à Ottawa. Titulaire d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université de Montréal, d’un diplôme d’études approfondies de l’Institut d’études politiques de l’Université de Grenoble et d’une maîtrise en linguistique de l’Université d’Ottawa, elle a obtenu un doctorat en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal.
Ses domaines de spécialisation sont l’éducation des adultes, la littératie et la didactique des langues secondes et étrangères. Ses recherches ont surtout porté sur la formation continue des professionnels, l’alphabétisation des adultes, le développement de la compétence en langue écrite (lecture et écriture), l’élaboration du cursus en langues secondes et l’éducation des groupes minoritaires. Elle a participé pendant quatre ans à titre de chercheuse principale à une importante étude canadienne sur les programmes de français de base. Mme Painchaud a également mené des recherches sur la compétence langagière des jeunes adultes, y compris ceux des communautés culturelles, à leur entrée dans le marché du travail. Pendant plusieurs années, elle a été responsable du Groupe de recherche interdisciplinaire sur la littératie. Une vingtaine d’étudiants ont terminé leur doctorat sous sa direction. Ses travaux de recherche ont donné lieu à une centaine de publications.
La carrière de Mme Painchaud en gestion universitaire a commencé avec sa nomination comme vice-doyenne à la recherche en 1981. Elle a été directrice fondatrice du Département de didactique (1988) et première directrice du Centre de langues patrimoniales, rattaché au Centre d’études ethniques. Après un mandat de deux ans comme vice-doyenne à l’administration, elle a été nommée doyenne en juin 1995. Elle a participé au Comité de la recherche de l’Assemblée universitaire et a été présidente du Comité permanent sur le statut de la femme en 1995-1996.
Gisèle Painchaud a fait partie du comité de négociation patronal de la convention collective avec le Syndicat général des professeurs et des professeures de l’Université de Montréal (1997-2000) en plus de coprésider le Comité paritaire d’accès à l’égalité en emploi (1997-2000). Elle a également agi comme porte-parole de la partie patronale lors de la négociation de la dernière convention collective (2000-2003). De 1997 à 2000, elle a présidé le comité de direction du Centre d’exposition de l’Université de Montréal.
Mme Painchaud a présidé l’Association canadienne pour l’étude de l’éducation des adultes, l’Association francophone des doyens et directeurs d’éducation du Canada (1997-2000) et l’Association des doyens et directeurs pour l’étude et la recherche en éducation au Québec. Elle a été membre du conseil d’administration de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation.
Comme doyenne, elle s’est intéressée activement à la promotion de l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie en milieu scolaire. Elle est présentement membre de la Commission de l’éducation des adultes du Conseil supérieur de l’éducation. Depuis 1998, elle est secrétaire générale et trésorière de la Conférence des chefs d’établissements de formation d’enseignants et de formateurs, un réseau institutionnel de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Des jours sombres à prévoir dans les universités
Des bonnes et des mauvaises nouvelles étaient au menu du discours du recteur devant l’Assemblée universitaire le 5 novembre dernier.
Au chapitre des bonnes nouvelles, le recteur Robert Lacroix a mentionné que plusieurs projets de construction avaient obtenu le feu vert du ministre de l’Éducation. Ainsi, la construction du pavillon tant attendu du projet Technopole Montréal pourra débuter en janvier prochain en bordure du chemin de Polytechnique. Coût des travaux: 60 M$.
Deux autres pavillons, pour lesquels les ententes devraient être conclues au cours de la prochaine année, verront également le jour derrière le Pavillon Paul-G.-Desmarais, soit le pavillon de pharmacie et celui de l’Institut de recherche en immunologie et sur le cancer. Cet institut abritera 50 chercheurs principaux et une vingtaine de chaires. Ces deux unités constitueront un important pôle biomédical sur le campus, a souligné le recteur. Les coûts respectifs de ces constructions sont de 39 et 40 M$.
Finalement, l’Institut de recherches cliniques de Montréal devrait obtenir bientôt l’autorisation pour un agrandissement estimé à 18 M$.
Ne pas trop rêver
Mais les perspectives de l’après-11 septembre semblent plutôt sombres pour les universités. «Le ralentissement économique est plus grave que prévu», a affirmé le recteur, qui craint que l’Université éprouve de sérieuses difficultés à respecter l’équilibre budgétaire.
Selon M. Lacroix, les besoins de l’UdeM sont supérieurs à cinq pour cent d’augmentation alors que la ministre Marois n’a autorisé que trois pour cent d’augmentation dans les dépenses à la suite de son budget de crise du 1er novembre dernier. Le recteur estime que le ministre de l’Éducation devra, conséquemment à ce budget, effectuer des compressions qui pourraient atteindre les 400 M$. «Les universités ne sont pas à l’abri de la crise, a-t-il déclaré. Il faudrait souhaiter une relance rapide et majeure de l’économie dans les six mois à venir, mais il faut être très réaliste, vigilant, et ne pas trop rêver.»
D.B.