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Commission des études
Formation sur les TIC - Maîtrise de la langue
Adoption d’une politique de formation sur les TICLes futurs étudiants à la maîtrise en sciences de l’information doivent savoir effectuer sur un ordinateur, sans aide, 30 tâches du système d’exploitation Windows 2000 Professionnel dont «Créer sur le bureau un raccourci vers un objet», «Énoncer les règles d’écriture applicables aux noms de fichiers» et «Démarrer l’Explorateur». Comme l’écrit dans une lettre adressée aux candidats à ce programme d’études le directeur de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information (EBSI), Carol Couture, la maîtrise du système d’exploitation Windows est essentielle pour un futur professionnel des sciences de l’information et est considérée comme un préalable.
Tous les programmes d’études n’exigent pas une connaissance aussi approfondie des logiciels ou des systèmes d’exploitation, qualifiés d’indispensables pour la profession. Mais il est clair que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont aujourd’hui incontournables et un comité qui s’est penché sur les connaissances des étudiants en la matière déplore dans son rapport que «toutes les unités ne donnent pas de formation systématique liée à l’usage de l’information».
À la séance de la Commission des études du 20 novembre dernier, le projet de politique de formation à l’utilisation de l’information, qu’a présenté ce comité présidé par Pierre Bordeleau, vice-recteur adjoint aux TIC et directeur général de la DGTIC, a été adopté à l’unanimité. Il pose comme principe que cette formation concerne les trois cycles d’études et qu’elle représente une responsabilité partagée entre le personnel enseignant et le personnel des bibliothèques, tout en favorisant le recours à l’expertise acquise par l’EBSI.
On peut y lire que «les unités doivent s’assurer que, dès la première année du programme, les étudiants ont l’obligation de pratiquer, dans diverses situations de recherche sur des thèmes variés, les habiletés transférables visées par cet apprentissage de nature méthodologique». Ces «habiletés transférables» sont, notamment, l’aptitude à déterminer la nature et l’étendue de l’information dont on a besoin; la capacité d’y accéder et de l’analyser de façon critique; le fait de pouvoir travailler individuellement et en équipe; et la connaissance des enjeux éthiques, légaux et sociaux de l’utilisation de l’information.
Politique sur la maîtrise de la langueLa Politique de la maîtrise de la langue française dans les études a aussi été adoptée à cette première séance de la Commission des études de l’année universitaire. Cette politique affirme d’entrée de jeu que «l’Université de Montréal a le devoir de veiller à ce que tous ses étudiants, futurs professionnels ou chercheurs, possèdent une connaissance générale de la langue française et développent, au cours de leur formation, une maîtrise de la communication écrite en français appropriée au niveau universitaire».
Tout en reconnaissant l’importance de la connaissance d’autres langues, «notamment de l’anglais», la politique précise que «l’Université de Montréal doit s’assurer que tous ses diplômés sont en mesure de communiquer dans une langue correcte et de rédiger des documents de qualité, quelles que soient leur discipline de formation et les exigences de leur profession».
Par ailleurs, un programme de certificat de l’École des Hautes Études Commerciales a été dûment approuvé par les membres présents. Il s’agit d’un certificat en création d’entreprises qui vise à faire acquérir à un entrepreneur des connaissances de base en gestion, marketing et management. Cette formation lui permettra de lancer et de bien administrer sa PME ou de devenir travailleur autonome.
Enfin, un nouveau module de formation en stratégie d’intervention de crise verra le jour à la Faculté de l’éducation permanente (FEP). Résultat d’un mandat confié à l’Université de Montréal par la régie régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, le programme offrira trois cours totalisant neuf crédits: L’intervenant en réponse à la crise, Système relationnel intervenant-client et Partenariat et concertation.
Toujours à la FEP, on a décidé de rebaptiser le Certificat d’intervention en milieu multiethnique en Certificat en relations interculturelles.
M.-R.S.
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