Le directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, a procédé, le 30 novembre dernier, à l’inauguration des bureaux de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), qui loge maintenant sur le campus de l’Université de Montréal, soit dans l’ancien pavillon de l’École des Hautes Études Commerciales.

Créé en 1999, cet institut a pour mission de produire, d’analyser et de diffuser des statistiques récentes et fiables pour renforcer les programmes des Nations Unies dans les domaines de l’éducation, de la science et de la culture. Ces données servent à éclairer les décideurs afin que les politiques nationales soient établies sur des connaissances objectives.

Montréal a été choisie pour recevoir l’Institut notamment en raison de la quantité et de la qualité des ressources qu’on y trouve dans le domaine de la statistique, de son caractère multiculturel, de sa qualité de vie et de la présence de nombreuses autres organisations internationales. Montréal est d’ailleurs la seule autre ville, avec New York et Washington, à héberger des sièges sociaux d’organismes des Nations Unies.

Quelques jours avant cet événement, c’était le réseau canadien des centres de données en statistiques sociales qui lançait ses activités à partir de l’Université de Montréal, à moins de 100 m de l’ISU. «Vous êtes au bon endroit au bon moment», a déclaré le recteur de l’UdeM, Robert Lacroix, à l’adresse de son hôte. Le recteur s’est réjoui de l’arrivée de ce nouvel institut, qui renforcera le pôle d’excellence que constituent l’Université et ses partenaires dans le domaine de la statistique.

Tous les dignitaires invités à prendre la parole, soit le maire de Montréal, Pierre Bourque, le président de Montréal international, Jacques Girard, la ministre d’État à la Culture et aux Communications du Québec, Diane Lemieux, et le ministre du Revenu du Canada, Martin Cauchon, ont souligné que la venue de l’ISU confirmait et consolidait la place de Montréal sur la scène internationale et le rôle qu’elle joue dans la recherche et le développement.

En activité depuis septembre dernier, l’Institut de statistique est dirigé par Denise Lievesly et emploie 40 personnes. Les gouvernements du Canada et du Québec contribuent au financement de l’organisme à raison de subventions respectives de 7,2 M$ et de 3,3 M$ sur 10 ans.

D.B.