Manuel Crespo, doyen intérimaire de la Faculté des sciences de l'éducation
|
Manuel Crespo |
Le Comité exécutif a nommé Manuel Crespo doyen intérimaire de la Faculté des sciences de l’éducation (FSE). Le mandat de M. Crespo, qui a débuté le 1er janvier, s’étendra jusqu’au 31 mai prochain.
Professeur titulaire au Département d’études en éducation et d’administration de l’éducation, M. Crespo occupe depuis près de deux ans le poste de secrétaire de la Faculté. Membre du Conseil de la Faculté des études supérieures et de l’Assemblée universitaire, il a été nommé, le 4 septembre dernier, vice-doyen à l’administration et à l’internationalisation. Ses recherches et le volet international de ses fonctions l’ont amené à effectuer différentes missions dans plusieurs pays d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Sud et des Antilles.
Titulaire d’un doctorat en sociologie, M. Crespo a entrepris sa carrière à l’Université de Montréal comme professeur agrégé en 1979. Il a été directeur de la Section d’administration scolaire de la Faculté des sciences de l’éducation et vice-doyen aux études supérieures et à la recherche à cette même faculté.
La Faculté des sciences de l’éducation est constituée de trois départements, de plusieurs laboratoires, centres et groupes de recherche ainsi que d’une chaire de recherche en éducation. Elle regroupe 80 professeurs, 53 membres du personnel non enseignant et près de 3000 étudiants.
Le Centre d’entrepreneurship offre deux nouveaux services
Le Centre d’entrepreneurship HEC-Poly-UdeM mettait sur pied tout récemment deux nouveaux services, le Netpreneurship Bell, un incubateur Internet, et le Centre d’affaires étudiant Banque de Montréal. Le Netpreneurship Bell a accueilli en septembre dernier ses trois premiers clients. Quant au Centre d’affaires étudiant, il sera bientôt totalement opérationnel. Comme tous les services offerts par le Centre, l’incubateur Internet et le Centre d’affaires étudiant s’adressent aux étudiants, aux diplômés, aux professeurs et aux employés des trois établissements.
«Comme le Netpreneurship est un incubateur Internet qui soutient la mise sur pied de projets novateurs, les jeunes entrepreneurs qui font appel à ses services sont suivis de façon soutenue et ont des objectifs à atteindre», a mentionné Alain Thériault, directeur du Centre d’entrepreneurship. Actuellement, trois petites entreprises profitent des services offerts par le Netpreneurship Bell. Deux d’entre elles ont été fondées par des étudiants du programme de maîtrise en commerce électronique, dont l’une, Dynamik Marketing et Technologies, s’est classée au sixième rang au concours d’innovation Odyssée entrepreneuriale 2001. Cette entreprise a été primée pour la création d’un réseau de franchises et de services communautaires en marketing et en technologie au moyen d’un portail Internet. Leur premier-né est le portail monplateau.com. La troisième entreprise a été créée par un étudiant au Certificat en création d’entreprise.
Le Centre d’affaires étudiant Banque de Montréal s’adresse aux membres du Centre d’entrepreneurship qui ont un projet d’affaires bien amorcé. Les services offerts par ce centre sont des services d’emprunt de matériel spécialisé (ordinateur portable, téléphone cellulaire et appareil photo numérique), de numérisation, de gravure de cédéroms, de tenue de livres et de secrétariat.
C’est grâce à des investissements de plusieurs partenaires que le Centre d’entrepreneurship a pu mettre sur pied ces deux nouveaux services. Bell a investi 20 000 $ dans l’incubateur Internet en plus de le doter de quatre lignes Sympatico haute vitesse pour les PME jusqu’en 2003. La Banque de Montréal a fait un don de un million à la campagne de financement Un monde de projets regroupant l’Université de Montréal, l’École Polytechnique et les HEC, dont une partie — 307 500 $ sur huit ans — sera accordée au Centre d’entrepreneurship. En outre, la Banque a fait don de quatre ordinateurs portables au Centre d’affaires étudiant.
De plus, dans le cadre de son plan triennal, qui en est à sa deuxième année, le Centre d’entrepreneurship a reçu une somme de 210 000 $ de Développement économique Canada et le même montant du ministère des Affaires municipales et de la Métropole du Québec.
La Faculté de pharmacie refait une beauté à son site Web
La Faculté de pharmacie, en collaboration avec la Direction des communications (DIRCOM) et la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC), a refait une beauté à son site Internet. Il s’agit du premier site facultaire conçu entièrement à l’aide de la technologie Red Dot. En plus de présenter de façon conviviale des renseignements sur la recherche, les cours et les différents programmes et services offerts aux étudiants, le nouveau site permet une mise à jour régulière de l’information par un personnel non spécialiste de l’informatique.
«C’est le principal avantage de Red Dot. Avec cette technologie, la mise en ligne de l’information ne nécessite pas de connaissances en HTML puisque les pages sont construites selon des modèles prédéterminés. Cela facilite le respect des normes graphiques et renforce la cohérence de l’image visuelle de l’Université», explique la directrice de production de la DIRCOM, Michèle Langlois, qui a supervisé le projet.
Le contenu du site, élaboré avec Marie-Claude Binette, adjointe aux vice-doyens de la Faculté, est regroupé autour de cinq axes: à propos de la Faculté, les études à la Faculté, la recherche, les partenaires et l’international. Chacun de ces axes comprend plusieurs liens.
La page «Les études à la Faculté» est particulièrement intéressante, car elle donne une liste des cours tant au premier cycle qu’aux cycles supérieurs. On y trouve également des renseignements sur les activités étudiantes, les critères d’admission et les prix et bourses accordés par les partenaires de la Faculté. Les pages intitulées «La recherche» et «Les partenaires» constituent deux importantes banques de données. La première fournit des indications sur les différents secteurs de recherche à la Faculté de pharmacie, ainsi que les noms des professeurs-ressources menant des travaux dans ces disciplines. Quant à la page «Les partenaires», elle vise à faire connaître les différents milieux et individus qui collaborent au développement de la Faculté et à son rayonnement.
Comme le laisse entendre le titre de la rubrique «À propos de la Faculté», la page contient de l’information sur la mission, l’histoire et l’évolution de la Faculté. On y trouve aussi le bottin et les coordonnées de la Faculté ainsi que la procédure à suivre pour faire un don. La dernière page, «L’international», est actuellement en construction. Elle offrira sous peu tous les renseignements relatifs à l’accueil des étudiants internationaux et aux stages à l’étranger et programmes d’échanges, assure Mme Binette.
L’adjointe aux vice-doyens tient à souligner
la collaboration de Sylvie Montpetit, secrétaire
de direction à la Faculté, qui assure la mise
à jour de l’information du site, et celle de Steve
Massicotte, analyste en informatique à la DGTIC.
L’expertise de la firme Design Global inc., qui a été
chargée de la conception visuelle du site, mérite
aussi d’être mentionnée.
D.N.
Adresse du site: www.pharm. umontreal.ca.
Entente avec le Laboratoire d’hygiène vétérinaire et alimentaire
Un protocole d’entente avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), représentée par le Laboratoire d’hygiène vétérinaire et alimentaire (LHVA), a récemment été signé par la Faculté de médecine vétérinaire. D’une durée de trois ans, cette entente engage les parties à mettre en commun des moyens financiers, techniques, scientifiques et matériels en vue de la réalisation de projets particuliers. Elle prévoit l’utilisation des locaux d’animalerie du LHVA et permettra le démarrage de projets de recherche réalisés à l’Institut de biotechnologie vétérinaire et alimentaire, dans l’attente de la construction du bâtiment A du complexe de bioévaluation de cet institut. De son côté, la Faculté s’est engagée à mettre à la disposition de l’ACIA ses ressources pédagogiques.
Programme nord-américain trilingue à l'école Polytechnique
L’École Polytechnique vient d’obtenir une subvention du ministère du Développement des ressources humaines du Canada dans le cadre d’un programme d’échanges trilatéral intitulé Programme de mobilité nord-américaine en éducation supérieure.
Le projet, qui vise l’intégration des procédés pour le contrôle environnemental dans le programme d’ingénierie, est piloté par Polytechnique. Il devrait permettre, d’ici la fin de l’année 2005, à 42 étudiants et 42 professeurs de six universités nord-américaines d’effectuer des échanges interuniversitaires pour mettre en commun leur savoir et leurs outils pédagogiques. Ainsi, 20 modules de cours trilingues seront créés et rendus accessibles sur le Web. Les partenaires sont: l’École Polytechnique, l’Université d’Ottawa, l’Université de Caroline du Nord et l’Université d’Auburn (États-Unis), les universités mexicaines de Guanajuato et de San Luis Potosi ainsi que Paprican (Canada) et l’Instituto Mexicano de Petroleo (Mexique).
HEC: une année préparatoire pour les étudiants internationaux
L’École des Hautes Études Commerciales (HEC) ajoute une corde à son arc en matière de recrutement à l’échelle internationale. En effet, dès l’automne 2002, elle offrira aux candidats internationaux désireux de faire leur B.A.A. à l’École la possibilité de faire également leur année préparatoire sur place. Il s’agit d’un tout nouveau programme qui sera proposé en collaboration avec l’Université de Montréal.
«L’idée d’instaurer un tel programme aux HEC m’est venue l’an dernier, au cours d’une visite à un salon de l’éducation en France. Ce projet a nécessité une année de travail intense et la collaboration de plusieurs personnes de différents services», a déclaré Renaud Lachance, directeur du B.A.A., heureux de l’aboutissement du projet. «À ma connaissance, l’École est la première université au Québec à proposer ce type de programme, bien que d’autres établissements offrent pour les candidats hors Québec le baccalauréat de 120 crédits», a-t-il ajouté. Pour la première année, on s’attend à recevoir de 20 à 30 candidats.
L’année préparatoire, communément appelée «prépa» en France, a pour but de préparer les candidats issus du système français ou d’un système analogue aux études de B.A.A. de l’École des HEC. Il s’agit d’un cursus de 30 crédits, soit 10 cours de 3 crédits. Au programme, des cours d’économie, de management, de mathématiques, de langues, d’informatique et de sciences sociales. Les cours de management et d’économie ainsi que les cours d’anglais et d’espagnol seront donnés à l’École, tandis que ceux des autres disciplines, y compris les cours de langues autres que l’anglais et l’espagnol, seront donnés à l’Université de Montréal.
Comme les candidats proviennent de programmes d’études variés et de systèmes d’éducation différents, «les dossiers seront analysés individuellement afin de présenter un profil personnalisé à chaque étudiant», a expliqué M. Lachance. Ces étudiants se verront donc proposer par une agente-conseil du programme de B.A.A. un profil tenant compte de leurs études antérieures et de leurs champs d’intérêt.
Au terme de cette année préparatoire, les étudiants pourront être admis directement au B.A.A., à la condition toutefois d’avoir obtenu des résultats satisfaisants, soit une moyenne de 2,5 et plus sur 4,3.
Pour être admissibles au B.A.A., les candidats internationaux doivent avoir terminé leurs études secondaires (soit le «baccalauréat» dans le système français) ainsi qu’une année préparatoire ou une année d’études universitaires. Jusqu’à aujourd’hui, les candidats qui le souhaitaient avaient la possibilité de faire cette année préparatoire ou d’études universitaires à l’Université de Montréal en s’inscrivant au baccalauréat de 120 crédits année de transition. Le hic, c’est que les étudiants inscrits dans ce programme n’étaient pas admis directement au B.A.A. même s’ils cumulaient 30 crédits avec des résultats satisfaisants. Ils devaient faire une demande d’admission au B.A.A. et n’avaient aucune garantie d’y être admis. Ce ne sera plus le cas avec la nouvelle année préparatoire. En effet, les candidats seront dorénavant admis directement au B.A.A. moyennant la réussite de leur année préparatoire. De plus, comme le souligne M. Lachance, «non seulement auront-ils suivi des cours pertinents pour le B.A.A., mais ils s’intégreront plus rapidement à l’École».
Bien qu’il ait été conçu pour tous les candidats hors Québec, le programme d’année préparatoire s’adresse surtout aux candidats issus du système français ou d’un système similaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le titre «année préparatoire» a été choisi. L’utilisation d’une même terminologie facilitera le recrutement à l’échelle internationale, particulièrement en France. Il faut savoir que, dans ce pays, la «prépa» est une étape importante des études puisqu’elle est exigée des candidats qui souhaitent passer les concours d’admission des grandes écoles de gestion.
Le réseau franco-québécois de télémédecine
Depuis l’automne 1994, l’unité de télémédecine du Centre de recherche de l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal utilise la télémédecine afin de renforcer la collaboration médicale et scientifique avec plusieurs équipes universitaires en France. Plusieurs réunions multidisciplinaires communes dans les domaines de l’endocrinologie, de la cardiologie, de la dermatologie et de la pathologie ont ainsi pu avoir lieu à distance, de même que l’analyse de scanners en trois dimensions à l’aide de logiciels spécialisés. C’est d’ailleurs cette technologie qui a récemment permis au Dr Michel Gagné, anciennement de l’Hôtel-Dieu, de procéder depuis New York, à l’aide d’un robot, à une opération de la vésicule biliaire sur un patient hospitalisé à Strasbourg.
En novembre 1998, la Commission permanente de coopération franco-québécoise a décidé d’élargir et de consolider ces liens pour constituer un réseau multipoint de coopération franco-québécoise entre trois CHU français (Toulouse, Strasbourg et Lille) et celui de Montréal. Grâce au financement obtenu, le réseau a pu entreprendre les activités suivantes: réunions communes de service par visioconférences; missions franco-québécoises d’échanges en télémédecine et technologies de l’information en santé; et échanges technologiques avancés en télémédecine.
Le réseau franco-québécois de télémédecine permet les télédiagnostics et la télécommande de stations d’images médicales entre le CHU de Montréal, Lille, Strasbourg et Toulouse. Son fonctionnement facilite les échanges entre l’ensemble des professionnels de la santé qui travaillent dans ces quatre centres hospitaliers universitaires.
Par ces échanges médicaux, favorisés par l’emploi de la langue française, des équipes de haut niveau optimisent les connaissances entre deux continents en diminuant le nombre de déplacements des équipes de professionnels de la santé. Mieux que dans les congrès, les concertations médicales, avec présence éventuelle du malade, sont engagées sur des cas concrets. Les réunions entre plusieurs services réalisées dans les hôpitaux français peuvent ainsi s’élargir au Québec pour favoriser une universalisation du savoir et du savoir-faire des professionnels de la santé.