Depuis quelques années, l’Université de Montréal est présente au Salon des formations internationales, qui se déroule en janvier à Paris.

«Ce salon est très important pour nous puisqu’il vise spécialement les étudiants français qui veulent aller étudier à l’étranger, souligne Michèle Beaudoin, agente de recrutement à la Direction des communications. Il représente même notre meilleure cible de recrutement à l’étranger. L’année dernière, le Salon a accueilli 52 000 visiteurs. C’est un événement que nous ne pouvons pas manquer étant donné que la plupart des universités européennes y sont représentées et même certaines d’Australie et du Mexique.»

La participation de l’Université de Montréal est rendue possible grâce au soutien du ministère de l’Éducation du Québec, qui paie les coûts d’un îlot où sont regroupées les principales universités québécoises ainsi que la CREPUQ.

Parmi la centaine de pays d’où proviennent les étudiants étrangers à l’UdeM, la France fournit le plus gros contingent, soit 933 étudiants. Suivent le Maroc, avec 158 étudiants, et la Tunisie avec 68 étudiants.

Le Salon des formations internationales n’est pas la seule activité de recrutement menée en France. Pendant que Michèle Beaudoin représentait son établissement à ce salon, les 18, 19 et 20 janvier, se déroulait en même temps le Salon de l’étudiant à Lyon. «Notre présence y était assurée par Michèle Jutard, une représentante dont nous retenons les services afin de faciliter le recrutement en Europe, précise Mme Beaudoin. En plus de nous représenter à divers salons, elle apporte un soutien aux étudiants désireux de venir étudier ici et qui veulent plus d’information sur nos programmes ou qui éprouvent des difficultés avec les formulaires de demande d’admission.»

Au sein du milieu universitaire français, Mme Jutard veille également à diffuser de l’information sur la présence de l’Université de Montréal à ces différentes manifestations. De plus, elle donne des séances d’information sur les programmes de l’UdeM, les services offerts et le processus d’admission à l’occasion de rencontres publiques organisées par le Centre culturel canadien à Paris. Six rencontres étaient prévues en 2001-2002.
Et après les activités de Paris et de Lyon, les deux représentantes se retrouveront à Lille, du 24 au 26 janvier, pour un autre salon de l’étudiant. Sitôt revenue à Montréal, Michèle Beaudoin se préparera à repartir de nouveau pour Paris, où se déroulera, du 14 au 17 mars, le Salon des troisièmes cycles.

«Il s’agit d’un salon très ciblé qui vise une clientèle déjà prête à aller étudier à l’étranger, souligne-t-elle. Grâce à une entente entre la France et le Québec, les étudiants français bénéficient des mêmes droits de scolarité que les Québécois, ce qui est très avantageux pour eux puisque tous les programmes universitaires ne sont pas gratuits en France.»

 

Et le reste de la planète

Le recrutement à l’échelle internationale ne se limite pas qu’à la France. L’automne dernier, Michèle Jutard nous représentait à un salon organisé par l’ambassade du Canada à Tunis. «Ce fut un grand succès et nous recevons beaucoup de demandes de la Tunisie», affirme Michèle Beaudoin.

En avril prochain, les universités québécoises tenteront de séduire les milieux universitaires new-yorkais à la reprise de certaines activités qui avaient dû être annulées à la suite des attentats du 11 septembre, notamment une rencontre avec des conseillers en éducation. Puis en mai, l’UdeM sera représentée par l’ambassade du Canada au Salon de l’éducation en Suisse.

Les responsables du recrutement sont par ailleurs déjà en train de planifier, pour 2003, une tournée en Tunisie, au Maroc et en Égypte. Cette tournée, où l’UdeM sera représentée par Michèle Jutard, est organisée par le gouvernement canadien. À toutes ces activités s’ajoutent des visites annuelles à l’école de l’ONU ainsi qu’aux lycées français de New York et de Washington, en plus de la participation à quatre salons de l’éducation au Mexique.

Daniel Baril