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Les nouveaux étudiants interrogés estiment cependant que l’information sur les carrières et les professions ainsi que leurs capacités à utiliser les services des bibliothèques pourraient être améliorées. |
Les résultats du sondage effectué auprès d’un échantillon de 600 étudiants de première année, dont 60 % ont répondu au questionnaire, montrent en effet que 91 % d’entre eux sont satisfaits d’avoir choisi l’Université de Montréal pour poursuivre leurs études.
Ce sondage, réalisé par le Bureau de recherche institutionnelle, avait pour but de mieux connaître nos nouveaux étudiants et leur perception des services et programmes de l’Université afin de favoriser leur intégration. Le sondage effectué à l’Université de Montréal fait partie d’une vaste étude à laquelle ont participé 26 universités membres du Consortium canadien sur les études de premier cycle. Neuf d’entre elles constituent le groupe de référence de l’Université de Montréal (groupe 3). Les établissements de ce groupe offrent des programmes au premier cycle et aux cycles supérieurs, la plupart ayant aussi des écoles professionnelles et un effectif étudiant considérable.
L’échantillon de l’Université de Montréal présente certaines particularités. Les étudiants des écoles affiliées n’en faisaient pas partie. Ceux de secteurs professionnels comme médecine, médecine dentaire, médecine vétérinaire et droit ont aussi été exclus afin de faciliter la comparaison avec les universités hors Québec, où des études de premier cycle dans un autre domaine font partie des conditions d’admission à ces programmes, ce qui n’est pas le cas à l’Université de Montréal.
Financement des études
En ce qui concerne le financement de leurs études, 64 % des répondants de l’Université de Montréal déclarent occuper un emploi et 9 % en chercher un, comparativement à des taux de 41 % et 20 % pour les universités du groupe 3. Une majorité de 61 % indiquent travailler de 11 à 20 heures par semaine, soit en moyenne 15,9 heures (15,6 heures pour le groupe 3).
Pourquoi les répondants ont-ils décidé de fréquenter l’université? Les principales raisons évoquées sont: pour se préparer à un emploi ou à une carrière précise (51 %), pour parfaire leurs connaissances dans une discipline (13 %) ou pour décrocher un meilleur emploi (13 %). Néanmoins, trois répondants sur cinq considèrent comme très important d’acquérir une bonne formation générale et de se cultiver.
Qu’est-ce qui a joué le plus dans leur décision de s’inscrire à l’Université de Montréal? Les principales raisons sont: les programmes liés à la carrière (35 %) et la qualité des programmes scolaires (24 %), ces deux facteurs étant considérés comme très importants par 60 % d’entre eux. La bonne réputation de l’Université est aussi jugée très importante (47 %). Peu d’étudiants ont indiqué comme très importantes les raisons personnelles et la proximité géographique.
Des facteurs tels que la taille de l’université, la recommandation d’étudiants déjà inscrits, d’un conseiller ou d’un enseignant, la richesse de la vie sociale, les installations informatiques, la possibilité d’accéder à un programme de travail-études à l’étranger, l’hébergement sur le campus, les services adaptés sont considérés comme «pas importants» par plus de la moitié des répondants. Un très petit nombre les jugent très importants.
Choix de l’établissement
Près de la moitié des répondants indiquent avoir fait une demande d’admission seulement à l’Université de Montréal. Le nombre moyen d’universités sollicitées est de 1,75 tandis que 86 % rapportent fréquenter l’université de leur premier choix.
Les facteurs qui ont joué le plus dans leur décision de choisir l’Université de Montréal sont les brochures et prospectus (38 % des répondants), le site Web de l’Université (12 %) et les visites du campus (10 %). Par ailleurs, les rencontres, au cégep ou à l’école secondaire, avec un représentant de l’Université, la visite du campus, les lettres de représentants de l’Université au cégep ou à l’école secondaire, la rencontre avec un agent d’admission, l’appel d’un membre du personnel enseignant ou d’étudiants de l’Université n’ont pas eu d’influence sur leur décision pour plus de 60 % des répondants. Quatre sur cinq considèrent que les contacts avec les médias n’ont pas joué dans leur choix d’université. Il en est ainsi pour 97 % des répondants quant au classement annuel des universités canadiennes fait par le magazine Maclean’s.
Les répondants sont satisfaits du traitement de leur demande d’admission, du processus d’inscription ainsi que des rencontres qu’ils ont eues avec un professeur, un conseiller pédagogique ou un employé du Registrariat, bien que moins du tiers les aient consultés. Ils sont un peu plus nombreux à avoir consulté un étudiant. Ils ont généralement pu s’inscrire aux cours qui les intéressaient.
Adaptation
Les répondants considèrent qu’ils ont réussi à s’adapter, particulièrement en ce qui concerne la compréhension du contenu des cours, la réponse aux exigences scolaires, le choix d’un programme d’études conforme à leurs objectifs et l’obtention de résultats adéquats dans les travaux écrits. Un très grand nombre d’entre eux estiment avoir réussi à respecter leurs échéances, à se faire de nouveaux amis et à s’adapter à la vie sur le campus. Cependant, seulement deux sur trois indiquent avoir réussi à développer un sentiment d’appartenance à l’Université, ce qui est beaucoup moindre que pour le groupe 3 (82 %). Seulement un tiers des répondants se sont engagés dans les activités du campus.
Néanmoins, certains aspects pourraient être améliorés, estime-t-on, en particulier pour ce qui est de l’information sur les carrières et les professions et, dans une moindre mesure, leurs capacités à utiliser les services des bibliothèques. De plus, 73 % des répondants (58 % pour le groupe 3) sont généralement satisfaits de l’intérêt que leur porte l’Université.
Enfin, les répondants sont presque tous satisfaits des services des bibliothèques; mais ils le sont moins quant à la taille moyenne des classes (taux de satisfaction de 71 % mais de 79 % pour le groupe 3), aux installations pédagogiques (salles de classe, laboratoires, équipement) et à l’accès aux ordinateurs (un peu moins de 65 % par rapport à 85 % pour le groupe 3). En ce qui concerne le personnel enseignant, ils sont satisfaits de sa disponibilité après les heures de classe, de la qualité de l’enseignement et de l’encouragement à participer aux discussions en classe. Ils apprécient également d’être traités comme des personnes et non comme des numéros matricules.