L’Assemblée universitaire a adopté, le 11 mars dernier, une recommandation du Comité du statut du corps professoral relative à l’instauration d’un nouveau statut professoral, soit le professeur de formation pratique ou professeur de formation professionnelle, selon le cas.

La création de ce nouveau statut vise à répondre aux besoins engendrés par l’évolution des programmes, qui doivent s’ajuster à un environnement social et économique de plus en plus changeant. Cette évolution oblige à intégrer des processus variés de formation, comme les stages et les travaux pratiques.

Le nouveau statut inclut les profils de carrière associés au titre de professeur régulier, c’est-à-dire adjoint, agrégé et titulaire. Les personnes qui occuperont de tels postes seront donc soumises aux exigences relatives à l’avancement dans la carrière et devront entreprendre des activités couvrant les quatre fonctions professorales (enseignement, recherche, encadrement et rayonnement). Le Comité doit toutefois se pencher sur la question des mécanismes qui mènent à la permanence pour un tel poste.

Le même rapport du Comité du statut du corps professoral proposait également de modifier la définition du poste de professeur invité, qui vise à répondre à des besoins ponctuels et pour une période limitée. La définition antérieure, obligeant le professeur invité à remplir toutes les fonctions d’un professeur régulier, est apparue trop restrictive en fonction de la diversité des besoins. La nouvelle définition indique que le professeur invité doit assumer «des» fonctions de professeurs, ce qui implique que la tâche ne doit pas se limiter à une charge de cours et qu’elle ne couvre pas nécessairement toutes les fonctions de professeur.

L’Assemblée universitaire a par ailleurs modifié le titre de la politique sur l’interculturalisme, adoptée en janvier. Celle-ci portera le titre de «Politique sur l’adaptation à la diversité culturelle».