Édition du 8 avril 2002 / Volume 36, numéro 26
 
  Actualités
Consultation sur le renouvellement du mandat du recteur - A. Charette, lauréat du prix Jeunes Explorateurs - Un nouveau pavillon pour Poly - Nouvelle souris transgénique - HEC: lancement de trois chaires - Musique: médailles d'or - Publicité primée

AUX MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ UNIVERSITAIRE

Consultation sur le renouvellement du mandat du recteur

Le mandat du recteur vient à échéance le 31 mai 2003. Robert Lacroix ayant indiqué son intention d’accepter une reconduction de mandat d’une durée de deux ans, le Conseil de l’Université a mis en marche la procédure prévue par les Statuts dans le cas du premier renouvellement de mandat d’un recteur.

Le comité qui doit procéder à la consultation pour le renouvellement du mandat du recteur a été constitué conformément au paragraphe c) de l’article 25.03 des Statuts. Il se compose de: André Bisson (chancelier et président du Comité); Pierre Paul Côté (professeur à la Faculté de droit); Maryse Rinfret-Raynor (vice-doyenne à la FAS); Hélène Boisjoly (directrice du Département d’ophtalmologie); et Christiane Rousseau (professeure au Département de mathématiques et de statistique).

Modalités de la consultation

Conformément à l’article 25.03 des Statuts, le Conseil de l’Université, à sa séance du 28 janvier, a adopté les modalités de consultation à suivre. En vertu de ces modalités, la consultation du Comité prend la forme de rencontres:

a) avec les personnes et les groupes désireux de s’exprimer quant à l’opportunité du renouvellement du mandat du recteur, qui sont invités à le faire par le présent avis et par des affiches placées sur les babillards de l’Université;

b) avec les membres de l’Assemblée universitaire, qui recevront, chacun, une invitation écrite.

Selon ces mêmes modalités, le Comité doit vérifier s’il est opportun de prolonger le mandat du recteur pour deux ans en prenant en considération les éléments suivants: le contexte actuel de l’Université; la façon dont le recteur a assumé ses responsabilités au cours de son premier mandat; les besoins de l’établissement et la capacité du recteur d’y répondre.

Les membres de la communauté universitaires sont donc invités à rencontrer le Comité en prenant rendez-vous au (514) 343-7531, au plus tard le lundi 22 avril, à 17 h. Au cours de sa première séance, tenue le 4 avril, le Comité a déterminé les dates et les heures de ces rencontres, soit:
• le lundi 15 avril, de 14 h à 17 h;
• le mardi 23 avril, de 18 h à 21 h;
• le vendredi 3 mai, de 8 h à 11 h.

André Bisson
Président du Comité de consultation

André Charette, lauréat du prix Jeunes Explorateurs

Il y a deux ans, André Charette recevait le prix Steacie.

André Charette, professeur au Département de chimie, vient de mériter un des prestigieux prix Jeunes Explorateurs. Décerné par l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA), ce prix est offert aux 20 meilleurs chercheurs canadiens de 40 ans et moins qui travaillent dans les sciences et l’ingénierie.

 Ce n’est pas le premier honneur qui échoit à ce professeur. À 38 ans, M. Charette a reçu une bourse Steacie, une récompense attribuée aux chercheurs les plus prometteurs du pays. La même année, soit en 2000, il a été choisi pour diriger la Chaire industrielle en synthèse stéréosélective des médicaments. Le prix Jeunes Explorateurs souligne l’excellence des réalisations scientifiques et techniques du professeur Charette dans le secteur de la construction de molécules. Ses travaux trouvent des applications en chimie et dans le domaine des produits pharmaceutiques.

Les lauréats des prix Jeunes Explorateurs ont été sélectionnés par un jury composé de six scientifiques d’envergure travaillant à l’extérieur du Canada (trois aux États-Unis et trois au Royaume-Uni). Aucun de ces scientifiques n’a jamais eu la moindre affiliation avec l’ICRA.

Un nouveau pavillon pour Polytechnique

Le gouvernement québécois fournira 60 M$ pour l'agrandissement de Polytechnique, a annoncé le premier ministre Bernard Landry.

Dès le printemps 2004, l’École Polytechnique disposera d’un nouveau pavillon de 30 000 m2 situé à l’emplacement du pavillon administratif de l’Université de Montréal, qui doit être démoli. L’agrandissement de Polytechnique, dont l’annonce a été faite le 25 mars par le directeur de l’École, Réjean Plamondon, accompagné du premier ministre Bernard Landry et du ministre Sylvain Simard, coûtera 70 M$. Le gouvernement du Québec fournira 60 M$ tandis que Polytechnique versera la différence grâce à des dons.

L’ajout d’un deuxième pavillon, rendu nécessaire en raison de la croissance de l’établissement, augmentera la superficie de l’immeuble actuel de 40 %. À l’automne 2001, l’École a connu une hausse de plus de 20 % des nouvelles inscriptions par rapport à l’année précédente tandis que les demandes d’admission pour l’an prochain continuent d’affluer.

Les activités de recherche augmentent de façon tout aussi marquée, ce qui maintient une forte pression sur l’espace disponible. Depuis trois ans, l’École a obtenu plus de 90 M$ de nouveaux équipements scientifiques dans le cadre du programme d’investissement commun du ministère de l’Éducation et de la Fondation canadienne pour l’innovation. Polytechnique a aussi obtenu 23 nouveaux postes de titulaires de chaires du Canada, auxquels s’ajoutera d’ici trois ans l’engagement d’une cinquantaine de professeurs-chercheurs.

«Polytechnique est la locomotive du génie québécois et un vecteur de développement du Québec, puisque ses activités ont des répercussions dans les régions, tant en ce qui concerne l’expertise de la main-d’œuvre que la conception de nouvelles technologies industrielles», a déclaré M. Plamondon. L’École collabore en outre à des projets de recherche avec des universités en région. À ces projets mixtes, dont la valeur se chiffre à près de 10 M$, il faut ajouter une trentaine de projets conduits avec des entreprises en région. 

Nouvelle souris transgénique pour l’étude de la candidose

Des chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) ont réussi à créer chez la souris un modèle de la candidose, une infection courante et souvent débilitante dont souffrent les personnes atteintes du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ce modèle ouvrira la voie à la recherche sur les causes de la candidose et constituera un outil important pour mettre au point un traitement de cette infection et, éventuellement, pour la prévenir. Cette percée a fait l’objet d’un article publié dans le Journal of Infectious Diseases du 15 avril.

Les infections buccales et œsophagiennes à Candida albicans, qui affligent souvent les personnes atteintes du VIH, peuvent entraîner une réduction de l’alimentation et une perte de poids, et constituent une menace pour la santé générale et le bien-être des malades. Le traitement de la candidose est souvent gêné par des souches de Candida albicans résistantes aux traitements antifongiques traditionnels. Le projet de recherche qui a mené à la création de ce nouveau modèle animal a été réalisé conjointement par le Dr Louis de Repentigny, directeur du laboratoire de mycologie médicale, et le Dr Paul Jolicœur, directeur de l’unité de recherche en biologie moléculaire de l’IRCM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les maladies infectieuses et parasitaires. Tous deux sont professeurs au Département de microbiologie et immunologie de la Faculté de médecine.

«Sans modèle animal, il nous était impossible d’étudier les déficits immunologiques qui favorisent l’apparition de la candidose en présence de l’infection au VIH, explique le Dr de Repentigny. Aujourd’hui, grâce à notre nouveau modèle animal, nous pourrons acquérir les connaissances nécessaires pour élaborer des démarches rationnelles de reconstitution immunitaire.»

Au cours de l’étude, les Drs de Repentigny et Jolicœur ont réussi pour la première fois à reproduire les caractéristiques cliniques et biologiques de la candidose chez des souris transgéniques qui expriment le VIH-1 et développent une maladie apparentée au sida.

«Ces nouvelles connaissances relatives à l’expression de gènes spécifiques de Candida albicans liés aux infections sont très prometteuses, ajoute le Dr de Repentigny. Elles devraient contribuer à la création d’inhibiteurs plus puissants et à la mise au point d’un traitement efficace, ce qui permettra une amélioration directe de l’état de santé des personnes atteintes du VIH et souffrant de candidose.» Cette recherche a été subventionnée par les Instituts de recherche en santé du Canada.

HEC: lancement de trois chaires de recherche

L’École des Hautes Études Commerciales (HEC) vient de créer trois chaires de recherche dans les secteurs de la gestion stratégique des technologies de l’information, du management stratégique international ainsi que de la gouvernance et la juricomptabilité.

 La Chaire de gestion stratégique des technologies de l’information contribuera au développement et à la diffusion des connaissances sur la capacité des entreprises de choisir, de déployer et de mettre en place des technologies de l’information (TI) de façon à exercer une véritable influence sur la performance organisationnelle. Experte reconnue en TI, Suzanne Rivard, professeure aux HEC, en est la titulaire.

 «Comprendre l’adéquation entre les nouvelles formes organisationnelles et les TI, voilà l’objectif de la Chaire, qui travaillera en collaboration avec des chercheurs de disciplines comme l’organisation industrielle, le marketing ou la stratégie d’entreprise», a déclaré Mme Rivard. La Chaire de gestion stratégique des technologies de l’information est financée à même les fonds provenant des campagnes de financement du Bureau de développement des HEC.

La Chaire de management stratégique international, dont le titulaire est le professeur Taïeb Hafsi, a pu être créée grâce aux activités entrepreneuriales du Centre d’études en administration internationale et à un don privé de l’entreprise CAI, Affaires corporatives internationales.

Cette chaire s’intéressera particulièrement aux stratégies des pays en relation avec leur développement économique et au management stratégique des entreprises, dans des situations complexes, particulièrement celles du secteur de l’énergie. Ses travaux donneront lieu à des publications ainsi qu’à la production de cas de même qu’à des séminaires de perfectionnement pour cadres et hauts dirigeants.

La Chaire de gouvernance et juricomptabilité abordera, sous un angle novateur et multidisciplinaire, l’étude des enjeux auxquels doivent faire face les entreprises de la nouvelle économie. Le professeur Réal Labelle en sera le titulaire.

La gouvernance regroupe l’ensemble des mécanismes qui servent à délimiter les pouvoirs et à influer sur les décisions des dirigeants. Elle est associée à la responsabilité du conseil d’administration de fixer les grandes orientations d’une organisation et de constituer un centre décisionnel indépendant de la direction et qui se donne pour objectif la création de valeur. La juricomptabilité est une discipline en émergence qui s’intéresse aux cas, plus fréquents dans le contexte de la nouvelle économie, où la chaîne de valeur est rompue parce que les systèmes de gouvernance n’ont pu empêcher un différend, un litige ou une fraude.

Comment peut-on mieux prévenir, détecter, analyser et résoudre les litiges et les crimes économiques? Quel est le rôle ou la pertinence des normes périjuridiques de gouvernance dans les relations contractuelles qui composent la nouvelle économie et dans le processus de création de valeur? Pourquoi et comment adapter les normes actuelles de gouvernement d’entreprise ou pourquoi et comment en créer d’autres? Ces questions seront au cœur des travaux de la nouvelle chaire.

Jazz: deux médailles d’or pour la Faculté de musique

L’équipe du secteur jazz de la Faculté de musique a mérité deux médailles d’or au JazzFest des jeunes du Québec. Le Big Band et le Combo Jazz de l’Université de Montréal, respectivement sous la direction de Ron Di Lauro et de Luc Beaugrand, ont été récompensés pour la qualité exceptionnelle de leur performance, la direction artistique et le travail d’équipe.

Une publicité de l’UdeM primée au Marketing Awards

L’agence Cossette Communication-marketing et l’Université de Montréal ont remporté un troisième prix au concours Marketing Awards 2002 pour une publicité affichée dans le métro. Ce bronze concerne la catégorie «imprimé, transit single».

Au cours des trois dernières années, plusieurs messages de l’Université de Montréal, notamment «Les portes ne s’ouvrent pas toujours toutes seules» et «Pour aller plus loin, débarquez ici», réalisés par Cossette Communication-marketing pour le métro, ont obtenu des prix. Il s’agit, entre autres, de deux Coqs d’argent du Publicité Club de Montréal et du grand prix 2001 (catégorie «imprimé, services de détail») du London International Advertising Awards.



 
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