Marie Mc Andrew, lauréate du prix Donner 2001-2002
Marie Mc Andrew, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation, vient de remporter le prix Donner 2001-2002 pour son ouvrage Immigration et diversité à l’école, publié par les Presses de l’Université de Montréal.
Ce prix, accompagné d’une bourse de 25 000 $, est décerné chaque année au meilleur livre traitant de la politique gouvernementale canadienne. Soulignons que Mme Mc Andrew est la première lauréate francophone de ce prix prestigieux.
Cet ouvrage, dont le sous-titre est Le débat québécois dans une perspective comparative, examine la problématique de l’intégration des immigrants à l’école et de l’adaptation à la diversité ethnoculturelle. Mme Mc Andrew, qui est aussi directrice d’Immigration et métropoles, le centre de recherche interuniversitaire de Montréal sur l’immigration, y dresse un bilan des interventions et de la recherche dans ce domaine en tenant compte des diverses expériences canadiennes ou internationales.
Il s’agit d’un ouvrage remarquable dont le mérite est ainsi souligné par ce prix de la fondation Donner. Ajoutons que le rayonnement de cet ouvrage sera bientôt considérablement augmenté, car un éditeur torontois a déjà retenu les droits de publication en langue anglaise.
Thèse primée par l’Académie des Grands Montréalais
Une diplômée du Département de biochimie a été honorée au Gala de l’Académie des Grands Montréalais, qui a eu lieu le 2 mai dernier.
Ingrid Remy est la lauréate de l’Université de Montréal du Prix d’excellence de l’Académie des Grands Montréalais, dans la catégorie des sciences de la santé. Sa thèse, dirigée par le professeur Stephen Michnick et intitulée Visualisation des voies de signalisation intracellulaires dans les cellules vivantes, a été qualifiée d’excellente par les membres du jury. L’approche qui y est développée ouvre une voie à la résolution de problèmes particuliers, de nature biochimique ou biologique, et permet ainsi l’avancement de la recherche biomédicale.
Prix Excelle Science pour Hélène Paquette
«Je veux travailler à renverser les idées préconçues», lance Hélène Paquette, 20 ans. Convaincue que les femmes peuvent mener des carrières dans des disciplines autrefois réservées aux hommes, elle est fascinée par l’astrophysique. «L’immensité de l’Univers m’a toujours émerveillée, dit cette étudiante du Département de physique. Je veux comprendre les lois qui régissent notre monde et observer des objets célestes situé à des milliards d’années- lumière afin d’en déduire notre passé et notre avenir.» Hélène Paquette vient de mériter un prix Excelle Science d’une valeur de 2000 $.
Par ce concours, le ministère de l’Éducation, en collaboration avec le ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie, veut promouvoir les carrières scientifiques chez les filles. Il souligne ainsi le mérite de celles qui ont choisi de sortir des sentiers battus pour poursuivre leurs études dans des domaines traditionnellement masculins.
Lauréate de la bourse Marie-Curie en 2001, décernée à une candidate prometteuse qui fait son entrée au Département de physique (voir Forum du 27 août 2001), l’apprentie physicienne a récemment cosigné une publication scientifique sur les neutralinos avec des chercheurs de l’Université de Montréal. Une chose rare pour une étudiante de premier cycle! Mais la jeune femme n’est pas seulement une crack en physique pure. Elle joue du saxophone, siège au comité de quartier du Sud-Ouest de Montréal et sert des repas gratuits aux itinérants du square Viger.
Le prix Excelle Science lui a été remis au cours du gala national Chapeau, les filles!, en présence du ministre d’État à l’Éducation et à l’Emploi, Sylvain Simard.
Prix Cottrell pour Antonella Badia
Antonella Badia, professeure adjointe au Département de chimie depuis 1999, vient de mériter un des 14 prix Cottrell décernés cette année par la Research Corporation Cottrell Scholar Awards 2002. Le prix, d’une valeur de 75 000 $, lui a été attribué pour
ses aptitudes exceptionnelles en enseignement et en recherche.
Considérée par ses pairs comme une brillante chimiste, Antonella Badia étudie la chimie des matériaux et des couches minces organiques. Elle veut expliquer comment la structure, la composition chimique et mécanique de ces surfaces déterminent leurs propriétés à l’échelle du nanomètre. Les travaux de cette boursière du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada pourraient trouver des applications en imagerie chimique et même servir à améliorer les dispositifs moléculaires de haute technologie.
Les prix Cottrell sont remis à de jeunes chercheurs en physique, chimie et astronomie du Canada et des États-Unis.
Michel Laurier, doyen de la FSE
Michel Laurier a été nommé doyen de la Faculté des sciences de l’éducation (FSE) par le Conseil de l’Université à la séance du 29 avril de cette instance de l’UdeM.
Titulaire d’un doctorat en éducation, option «curriculum», de l’Ontario Institute for Studies in Education de l’Université de Toronto, le nouveau doyen est un spécialiste reconnu de l’évaluation des apprentissages. Professeur agrégé au Département d’études en éducation et d’administration de l’éducation, M. Laurier a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques et professionnelles aux échelons national et international. Comme directeur adjoint du Centre de formation initiale des maîtres, il a participé activement à la réforme des programmes de formation à l’enseignement. M. Laurier a été également directeur du Centre de langues patrimoniales de l’Université de Montréal et directeur intérimaire du Centre d’études ethniques des universités montréalaises.
Jean-Marc Boudrias, doyen de la FEP
Jean-Marc Boudrias, qui assurait l’intérim à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) depuis juin 2001, a été nommé doyen de cette faculté par le Conseil de l’Université le 27 mai.
M. Boudrias, qui possède une formation en histoire et en droit, travaille à l’Université de Montréal depuis 1978. Il a notamment occupé les fonctions d’adjoint au secrétaire général (1983-1996), d’adjoint au vice-recteur aux ressources humaines (1996–1998) et d’adjoint au vice-recteur exécutif.
À titre de secrétaire du Comité du statut du corps professoral pendant une quinzaine d’années, il a participé à l’élaboration et à la rédaction de tous les rapports ayant conduit à l’adoption, par l’Assemblée universitaire, des politiques et règlements relatifs au statut du corps professoral. Il a été secrétaire d’une quarantaine de comités de consultation pour la nomination du recteur, de vice-recteurs, de doyens et de directeurs de département.
M. Boudrias a également exercé une fonction de conseiller auprès des directions facultaires et départementales quant à l’interprétation les statuts de l’Université et à la procédure des assemblées délibérantes.
Au vice-rectorat aux ressources humaines, M. Boudrias a été secrétaire de plusieurs comités concernant, notamment, les affaires professorales, les promotions et le personnel. Lorsqu’il est passé au vice-rectorat exécutif se sont ajoutées des responsabilités de gestion du budget, du personnel, des locaux et du matériel du rectorat. Il a également été responsable du Bureau de la sûreté à partir du moment où cette unité a été rattachée au vice-rectorat exécutif.
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Le Conseil a également nommé André Racette directeur général des finances.
Par ailleurs, le Comité exécutif a nommé Giovanni De Paoli, professeur à l’École d’architecture, vice-doyen aux études à la Faculté de l’aménagement et Robert Léonard secrétaire à la Faculté de musique.