Certificat en localisation
À la Faculté de l’éducation permanente, un certificat en localisation est maintenent offert. La localisation signifie l’adaptation d’un produit (généralement en informatique) vendu une entreprise étrangère à une clientèle localisée de façon que celle-ci pense que le produit a été fait exclusivement pour elle. Le nouveau programme vise à former des intervenants des domaines langagier, de l’informatique et de la gestion de projets.
La même faculté a reçu l’autorisation de créer un module en communication promotionnelle. La promotion des ventes étant, selon le document présenté à la séance, «une partie intégrante de la stratégie en matière de communication commerciale», il devenait urgent d’établir un programme d’études dans ce secteur.
Par ailleurs, en devenant le Certificat en gestion des services de santé et des services sociaux, le Certificat en gestion des services de santé connaît quant à lui une modification de son contenu. Sa composante pédagogique est également remaniée en fonction de l’approche par compétences (mise en contexte des apprentissages, mises en situation, connaissance des milieux de pratique, etc.).
Enfin, le Département de chimie a reçu le feu vert pour implanter un microprogramme avancé ayant une fonction de formation continue. Ce programme de 15 crédits est destiné aux chimistes qui ont acquis une formation à l’étranger ou dont le diplôme remonte à un lointain passé.
Programmes en santé
Plus de 5000 cadres prendront leur retraite du réseau québécois de la santé au cours des prochaines années. On aura besoin d’une main-d’œuvre qualifiée pour les remplacer. C’est pourquoi l’École des Hautes Études Commerciales a pensé offrir une option «santé» dans son M.B.A. conjointement avec le Département d’administration de la santé de la Faculté de médecine. Les étudiants auront jusqu’à trois ans pour le terminer à temps partiel.
La Faculté des sciences infirmières crée deux diplômes complémentaires: «infirmière clinicienne spécialisée» et «infirmière praticienne». Ils font suite à la révision majeure du programme de maîtrise achevée par cette faculté au cours de la dernière année.
La Faculté de médecine procède quant à elle à la mise sur pied d’un doctorat professionnel en santé publique. Ce programme de troisième cycle s’adresse aux spécialistes de la santé publique, aux gestionnaires et conseillers d’établissements de santé et d’organisations internationales. Il compte cinq options: organisation des soins de santé, épidémiologie, promotion de la santé, toxicologie de l’environnement et gestion des services de santé. Il s’agit du premier Ph. D. professionnel en santé publique au Canada.
Dans la même optique, les trois départements engagés dans le secteur de la santé publique (Administration de la santé, Médecine sociale et préventive et Santé environnementale et santé au travail) créent un diplôme d’études professionnelles approfondies en santé publique.
L’ergothérapie subit de son côté des modifications considérables. L’ergothérapeute utilise l’activité sous toutes ses formes (artistique, ludique, de travail, domestique) comme moyen d’évaluation et d’intervention auprès des personnes aux prises avec des problèmes physiques ou mentaux entravant leur autonomie. Les programmes présentés par l’École de réadaptation — un microprogramme de deuxième cycle, un diplôme d’études supérieures spécialisées et une maîtrise — visent à former des spécialistes de haut niveau dans ce type d’intervention.
Enfin, des modifications mineures sont apportées à la maîtrise en administration de la santé (Département d’administration de la santé).
M.-R.S.
Génie biopharmaceutique, énergie électrique, ergothérapie et localisation
La Commission des études a adopté plusieurs projets de création et de modification de programmes à sa dernière séance de l’année 2002-2003, le 11 juin dernier. L’École Polytechnique a présenté à elle seule cinq projets.
Afin de tenir compte des besoins exprimés par l’Ordre des ingénieurs du Québec et le Conseil canadien des ingénieurs professionnels en ce qui concerne l’évolution rapide des biotechnologies, l’École Polytechnique offrira bientôt une concentration en génie biopharmaceutique dans son programme de génie chimique.
Afin de restructurer et d’actualiser le programme de génie des matériaux, cinq nouvelles concentrations seront offertes aux étudiants (métallurgie, physique du solide, plasturgie, design et analyse et biomatériaux) alors que deux orientations (matériaux et procédés métallurgiques) sont abolies.
Le programme de génie physique connaît lui aussi une restructuration. Les concentrations «génie photonique» et «micro et nanotechnologies» ainsi que l’orientation «physique appliquée» sont créées afin de viser une «meilleure adaptation des enseignements […] dans les domaines de la miniaturisation des composantes électroniques et de l’utilisation des communications optiques».
Pour la création d’une nouvelle orientation en énergie électrique dans le programme de génie électrique, l’École Polytechnique s’est associée avec les universités Concordia, McGill, Laval et de Sherbrooke, ainsi qu’avec l’École de technologie supérieure. Cette concentration comptera 30 crédits, et cinq cours seront élaborés pour l’occasion.