Selon Fernand Boucher, l'Université est en train de dépasser les objectifs du plan de relance de 1999 au chapitre du nombre des demandes d'admissions.

En date du 24 août, 14 190 candidats qui avaient fait une demande d’admission à l’Université de Montréal avaient été autorisés à s’inscrire.

Ce nombre représente une hausse de 8 % par rapport aux autorisations envoyées à pareille date l’an dernier. La hausse pourrait s’avérer supérieure puisque les chiffres définitifs ne seront connus qu’au mois de décembre.

En décembre 2001, le nombre total des inscriptions montrait une augmentation de 9 % par rapport à l’année précédente.

«Nous sommes en train de dépasser les objectifs du plan de relance de 1999, affirme le registraire, Fernand Boucher, qui ne cache pas sa satisfaction. La hausse des admissions dans les programmes contingentés a un effet sur trois ans et l’on atteint maintenant le maximum attendu de ce côté. Également, la création de nouveaux programmes et les campagnes publicitaires entraînent une visibilité accrue qui amène plus de gens à choisir l’Université de Montréal.»

Le registraire reconnaît qu’il est agréablement surpris par le maintien de la hausse. Le phénomène est particulièrement significatif aux deuxième et troisième cycles, où les augmentations respectives sont actuellement de 15 et de 25 %.

L’instauration de microprogrammes aux cycles supérieurs jouerait un rôle non négligeable dans la hausse. «Cette stratégie se révèle efficace pour attirer une clientèle qui n’est peut-être pas prête à s’engager dans des études de deux ou trois ans», souligne Fernand Boucher.

Ce qui réjouit le registraire, c’est que l’implantation de nouveaux programmes, tant au premier cycle qu’aux cycles supérieurs, n’a pas eu pour effet de vider de leur clientèle les programmes déjà existants comme certains le craignaient. C’est en fait une nouvelle clientèle que l’Université va ainsi chercher.

Daniel Baril