Édition du 9 septembre 2002 / Volume 37, numéro 3
 
  Programme de formation interdisciplinaire en santé
L’UdeM a obtenu 1,8 M$ pour former des chercheurs en analyse et évaluation des interventions en santé.

 

Paul Lamarche, Nicole Leduc et Jean-Marc Brodeur, membres du Groupe de recherche interdisciplinaire en santé. 

Selon les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le pays aura besoin en 2010 de 100 000 chercheurs supplémentaires en santé. Pour le Québec, cela signifie 25 000 chercheurs de plus à former d’ici là.

Pour combler ce manque, les IRSC lançaient en décembre dernier un vaste concours destiné à soutenir des programmes de formation de chercheurs dans tous les domaines de la santé.

«Seuls deux projets ont été retenus à l’échelle canadienne en évaluation des interventions en santé et l’un d’eux est celui de l’Université de Montréal, déclare Paul Lamarche, directeur du Groupe de recherche interdisciplinaire en santé (GRIS). Ceci est une reconnaissance de l’expertise et de la valeur des chercheurs du réseau de la santé de l’UdeM.»

La subvention obtenue pour ce projet est de 1,8 M$ pour six ans, dont 70 % doivent être attribués aux étudiants-chercheurs sous la forme de bourses ou de subventions de recherche.

«Le projet, présenté en partenariat par le GRIS et le programme de doctorat en santé publique, vise à attirer et à former des étudiants capables de porter un jugement éclairé sur les diverses interventions en santé afin d’en évaluer la pertinence et l’efficacité, précise M. Lamarche. Toutes les interventions en santé sont concernées, soit les pratiques professionnelles, les nouvelles technologies, les soins infirmiers, le rôle des divers types d’établissements, les programmes de dépistage, les mesures de santé publique, etc.»

La subvention permettra d’offrir aux étudiants au doctorat et au postdoctorat un complément de formation destiné à favoriser les échanges de connaissances entre les divers domaines de la santé ainsi qu’entre les chercheurs et les praticiens. Cette formation sera donnée notamment sous forme de stages, de conférences et de séminaires pluridisciplinaires avancés portant sur les différentes approches en santé.

«L’originalité du projet réside dans son caractère interdisciplinaire», souligne Jean-Marc Brodeur, directeur du programme de doctorat en santé publique. Le programme ne s’adresse pas seulement qu’aux étudiants de ce doctorat et du GRIS, mais également à ceux de troisième cycle en sociologie, en anthropologie, en sciences humaines appliquées et en sciences biomédicales. Les diverses activités de formation transversale prévues assureront à ces étudiants un tronc commun de connaissances grâce auquel ils pourront avoir une vision plus large des diverses problématiques en santé.

Plusieurs centres de recherche du réseau de l’UdeM seront mis à contribution, ce qui permettra d’aborder des thématiques variées ou particulières à certains domaines, comme la gérontologie, la médecine familiale, la santé publique, la santé mentale, les personnes handicapées ou encore l’administration de la santé.

De 12 à 20 étudiants par année pourront profiter des bourses offertes à l’intérieur de ce programme. Le projet, connu sous le nom de Programme de formation interdisciplinaire ANEIS (pour «analyse et évaluation des interventions en santé»), est sous la responsabilité de Nicole Leduc, chercheuse au Département d’administration de la santé et directrice intérimaire du doctorat en santé publique.

Daniel Baril



 
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