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Le groupe Breast Feeders donnait la première partie du spectacle de la rentrée. Mardi après-midi, un tournoi de baby-foot avait permis aux sportifs de table de mesurer leur habileté. |
Les origines de l'univers / la solution des équations / je cherche, je cherche / mais je ne trouve pas.
Les plus vieux auront reconnu une chansonnette que le groupe adolescent Les Lutins chantait à la fin des années 60. C’est la même chanson qu’interprétait le groupe Breast Feeders en ouverture du spectacle de la rentrée le 3 septembre dernier, mais en version «métal hurlant»!
Les étudiants présents ne se doutaient sûrement pas que leurs parents dansaient le gogo sur cet air lorsqu’ils étaient au secondaire.
Après les décibels à faire tomber les murs du savoir, le spectacle s’est poursuivi avec le groupe Mes Aïeux, qui lui aussi fait le pont entre les générations. Se définissant comme un groupe «funkloriste», Mes Aïeux mélangent sur un rythme endiablé le funk et le folklore en s’inspirant des thèmes et des airs du patrimoine. Une phrase à leur avis résume ce patrimoine: «Swigne la bacaisse dans l’fond de la boîte à bois.» Et puis tout le monde danse!
Alors que Fred Fortin devait prendre la relève, l’événement s’est subitement transformé en spectacle son et lumière avec éclairs et tonnerre. Mais la fête ne s’est pas arrêtée pour autant: the show must goes on et la foule s’est déplacée à intérieur du Pavillon de droit, où le soliste aux textes virulents a spontanément donné une prestation intimiste pour les quelques centaines de fêtards.
Jusque-là, toutes les activités de la rentrée avait eu lieu sans incident à déplorer. «La participation des étudiants est excellente et tout se déroule dans l’ordre pour le plus grand plaisir de tous», s’est réjoui le secrétaire général de la FAECUM, Nicolas Fournier.
Daniel Baril