Afin de satisfaire aux exigences de l’Accreditation Council on Optometric Education, l’École d’optométrie offrira sous peu un certificat de résidence de deuxième cycle. Les membres de la Commission des études ont approuvé le projet le 10 décembre dernier.
Quatre champs d’études seront offerts aux étudiants: optométrie pédiatrique et orthoptique; physiologie cornéenne et lentilles cornéennes; réadaptation des champs visuels; et santé oculaire. Les étudiants devront avoir terminé leur doctorat en optométrie pour s’inscrire à ce certificat. Le programme d’études durera un an à temps plein (trois trimestres consécutifs).
Rappelons que l’Université de Montréal est le seul établissement universitaire francophone à proposer une formation en optométrie qui répond aux standards nord-américains. Actuellement, les 17 écoles d’optométrie des États-Unis offrent un tel programme de résidence à leurs étudiants. L’autre école canadienne, située à Waterloo, en Ontario, fait de même depuis une quinzaine d’années.
Le programme de l’Université comptera 39 crédits, incluant des stages cliniques, des cours théoriques et un séminaire clinique. Le nouveau programme devrait pouvoir recevoir ses premières inscriptions dès la rentrée d’automne 2003.
Pour faire place à ce certificat, le Diplôme d’études supérieures spécialisées en sciences de la vision sera aboli.
Nouveaux programmes en génie informatique
De son côté, l’École Polytechnique procédera sous peu à l’implantation de trois nouveaux programmes de deuxième cycle en génie informatique: un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.), une maîtrise en ingénierie (M. Ing.) et une maîtrise ès sciences (M. Sc. A.). Approuvés par la Commission des études, ces nouveaux programmes devront recevoir l’approbation de la conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec.
La création de ces programmes uniques au Canada est une suite logique de la mise en place d’un département de génie informatique à l’École Polytechnique. Jusqu’à récemment, le génie électrique et le génie informatique étaient regroupés dans une seule unité. Avant de présenter ce projet à la Commission des études, les responsables se sont assurés de réduire au minimum les risques de chevauchement avec les cours du Département d’informatique et de recherche opérationnelle de la Faculté des arts et des sciences. On a convenu d’offrir les cours semblables alternativement à l’École Polytechnique et à l’Université de Montréal.
Enfin, la Commission des études a approuvé des modifications issues de la Faculté de théologie. La nouvelle maîtrise en sciences des religions remplacera les trois programmes existants (théologie, études bibliques et théologie pratique) et offrira quatre champs: anthropologie, histoire, philosophie et sociologie.
Depuis les années 80, signale le document déposé à la Commission, la tendance est de favoriser l’étude des sciences des religions dans les facultés de théologie «plutôt qu’ailleurs […] L’articulation entre la théologie et les sciences des religions, tout en les distinguant clairement, correspond aux grandes orientations fondamentales des vingt dernières années dans le domaine», peut-on lire.
Au cours des années passées, la Faculté de théologie a intensifié ses collaborations avec les autres facultés par des cours et programmes communs. C’est dans ce contexte qu’est apparu le Centre d’études des religions de l’UdeM (CERUM) en 2000. Il compte 70 membres des facultés de médecine, des arts et des sciences, de droit, des sciences infirmières et de musique. C’est le CERUM qui a actuellement la responsabilité des programmes de sciences des religions.
Mathieu-Robert Sauvé