Prévenir la délinquance
Les recherches évaluatives qui s’accumulent nous font toujours mieux connaître la prévention de la délinquance. Ce livre présente ce savoir avec clarté, rigueur et précision. Il répond aux questions que se posent les praticiens: sur quels principes repose la prévention de la délinquance? Comment empêche-t-on un enfant vulnérable de devenir délinquant? Comment réduire les occasions de délit? Comment réussit-on à prévenir les cambriolages ou la violence conjugale? Comment la police peut-elle contenir la violence qui sévit dans les quartiers sensibles? Quelles sont les mesures préventives efficaces et celles qui ne le sont pas?
L’ouvrage traite aussi bien des actions visant à empêcher le développement de l’inadaptation chez les jeunes que celles qui permettent de réduire les occasions de délit. Portant à la fois sur la prévention sociale et sur la prévention situationnelle, c’est l’ouvrage le plus complet et le mieux informé sur le sujet. Tous les acteurs de la prévention — éducateurs-psychologues, travailleurs sociaux, policiers, experts en sécurité, adjoints de prévention — y trouveront un guide pratique, très documenté et illustré de nombreux exemples.
Maurice Cusson, Prévenir la délinquance: les méthodes efficaces, Montréal, Criminalité internationale, 2002, 224 p., 34,95 $.
Découvrir Paris comme pour la première fois
André A. Lafrance, un Québécois qui connaît bien Paris, et Michel Langouët, un Parisien qui connaît bien le Québec, vous offrent leur façon de découvrir… ou de redécouvrir Paris. Les deux auteurs ont préparé ce petit guide de survie pour les premières heures de vie intense au pays des Français.
Ce guide-conseil vous offre de l’information pratique sur la façon de se déplacer dans Paris, se loger dans Paris, manger à Paris, acheter à Paris et aussi sur les us et coutumes des Parisiens.
André A. Lafrance et Michel Langouët, Découvrir Paris comme pour la première fois, Montréal, Éditions Vox Populi internationales, 2002, 150 p., 9,95 $.
Évolution des pratiques en service social
Le service social est une profession en constante évolution et les pratiques qui le composent ne peuvent être considérées isolément des divers contextes historiques dans lesquels elles s’inscrivent. Dans cette logique, le présent ouvrage aborde le service social comme le produit historique d’une société — en l’occurrence la société québécoise — qui engendre des problèmes sociaux et qui tente de les résoudre de différentes façons, notamment par l’action sociale, l’action législative et l’action institutionnelle.
Tout au long de son exposé, l’auteur montre comment le service social, dans le Québec francophone en particulier, s’est structuré au cours de l’histoire. L’analyse qu’il propose de cette évolution permettra au lecteur d’acquérir les connaissances et les capacités d’analyse nécessaires pour mieux saisir les débats actuels dont les pratiques sociales et l’organisation des services sociaux sont l’objet.
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants, tant des cégeps que des universités, aux intervenants sociaux et aux chercheurs en sciences humaines qui souhaitent se familiariser avec l’évolution des pratiques sociales au Québec.
Robert Mayer est professeur à l’École de service social.
Robert Mayer, Évolution des pratiques en service social, Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, 2002, 512 p.
Femmes et enfermement au Canada
La publication du rapport du groupe d’étude La création de choix (1990) marque un point tournant en matière de traitement pénal pour les femmes qui purgent une peine fédérale au Canada. Dans ce numéro de Criminologie, les auteurs tentent d’offrir un éclairage sur les reconfigurations des pratiques de gouvernance pénale depuis plus d’une décennie et qui annoncent le 21e siècle.
Les questions qui les préoccupent sont multiples et fort complexes: quelles ont été les conditions d’émergence de La création de choix? Quelles sont les transformations découlant de ce groupe d’étude? Y a-t-il des décalages entre la vision et l’implantation des réformes? Quels sont les gains et les défis? Qui sont les femmes purgeant une peine fédérale? Quels sont les nouveaux programmes offerts? Quelle est la situation des femmes autochtones dans cette logique? Quelle est la place faite aux mères incarcérées et à leurs enfants? Quelles sont les zones d’ombre? Pourquoi certaines femmes sont-elles écartées de ces réformes? Quelle est la place des mesures communautaires? Comment la mise en place de telles réformes vient-elle renouveler la raison d’être du carcéral et le redéploiement de son arsenal? Comment penser au-delà des logiques institutionnelles et carcérales?
Criminologie, vol. 35, no 2, Femmes et enfermement au Canada: une décennie de réformes, Les Presses de l’Université de Montréal, automne 2002.
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La pratique de l’action communautaire
L’action communautaire propose une conception de l’organisation sociale marquée par une éthique fondée sur les valeurs de solidarité, de démocratie, de justice sociale, de respect et d’autonomie. Elle se traduit, dans sa pratique, par une forme d’intervention qui reconnaît la capacité des individus à être les principaux acteurs du développement de leur collectivité.
Près de 40 ans d’action communautaire au Québec ont permis à cette pratique d’acquérir un savoir-faire méthodologique et technique. Cette deuxième édition vise précisément à transmettre ce savoir-faire; elle situe également dans un contexte historique et éthique les pratiques qui prévalent en action communautaire tout en tenant compte des changements conjoncturels survenus sur les plans social, politique et économique.
D’abord conçu à l’intention des étudiants en travail social, ce livre intéressera aussi toutes les personnes qui cherchent une réponse collective à des problèmes sociaux.
Les auteurs de cet ouvrage collectif sont Henri Lamoureux, Robert Mayer, Jean Panet-Raymond, enseignants à l’École de service social de l’UdeM, et Jocelyne Lavoie, enseignante au cégep de Saint-Jérôme.
La pratique de l’action communautaire, 2e édition, PUQ, 2002, 580 p., 35 $.