À la réunion de la Commission des études du 14 janvier, plusieurs modifications ont été adoptées dans les programmes d’études de la Faculté des arts et des sciences (FAS). La nouvelle présidente de la Commission, Maryse Rinfret-Raynor, vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue, était en terrain connu, car c’est elle qui avait coordonné la plupart des projets à l’ordre du jour à titre de vice-doyenne aux études à la FAS.

Le baccalauréat spécialisé en études internationales sera modifié de façon à introduire plus de souplesse dans la structure du programme. De plus, compte tenu de sa nature, il était souhaitable d’ajouter un nouveau bloc de cours en provenance d’autres départements afin de permettre l’étude du développement international. À la suite d’une intervention du doyen de la Faculté de théologie, Jean-Marc Charron, la Commission des études a demandé aux responsables d’étudier la possibilité d’ajouter dans ce programme des cours sur les grandes traditions religieuses. Le projet a été approuvé à l’unanimité.

Résultant d’une large consultation auprès des étudiants et des professeurs du Département de philosophie, de nombreuses modifications seront apportées aux programmes de baccalauréat spécialisé, de majeur et de mineur en philosophie afin de répondre aux nouveaux besoins de la discipline. Certains cours ont été supprimés parce qu’ils étaient considérés comme trop spécialisés pour un programme de premier cycle. D’autres ont été transformés et d’autres encore ont été créés.

«Comme dans le passé, nos programmes visent à donner aux étudiants une base solide leur permettant d’accéder aux études de maîtrise tant en Europe qu’en Amérique, peut-on lire dans le document de présentation. Nos cours de première année sont conçus pour donner aux étudiants des compétences intellectuelles universelles qu’on appelle, en langage pédagogique, les “habiletés transférables”.»

Des changements seront effectués au Département de sociologie, où deux nouveaux champs d’études ont été implantés dans les programmes de premier cycle: «relations ethniques, immigration et racisme» et «santé et société». Les programmes de baccalauréat spécialisé, de majeur et de mineur en sociologie, de même que le programme bidisciplinaire en sociologie et politique seront modifiés pour s’adapter à ces orientations. Le Département prévoit offrir d’autres champs aux étudiants au fil des années: «communications et production culturelles», «ethnologie et culture», «intégration sociale et déviance», «méthodologie, sondages et statistiques sociales», «socioéconomie et développement» et «politiques sociales».

Le Certificat en archivistique, dont la dernière révision remontait à 1993, avait besoin d’être revu afin de se conformer aux nouvelles réalités technologiques. Étudier l’archivistique, c’est donc de plus en plus étudier les logiciels de gestion électronique, entre autres. Le nouveau programme fera par conséquent une plus grande place à l’informatique et aux nouvelles technologies.

Le programme d’études néo-helléniques, une matière enseignée depuis 30 ans à l’Université de Montréal, doit équivaloir au nouveau programme offert conjointement par les universités McGill, Concordia et de Montréal. Dans nos murs, cet ajustement exige l’abolition de quatre cours, le remplacement de quatre autres et la création de trois cours. Les trois cours créés, comptant pour trois crédits chacun, sont: Prose néo-hellénique, Poésie néo-hellénique et Traduction littéraire grec-français.

De son côté, le baccalauréat de 120 crédits subira une modification technique afin de faciliter le cheminement individualisé des étudiants dans le programme. Par ailleurs, sa structure d’accueil sera allégée pour permettre une plus grande souplesse dans la gestion des inscriptions.

Enfin, le programme de baccalauréat en orthopédagogie de la Faculté des sciences de l’éducation sera remplacé par le baccalauréat enseignement en adaptation. Cette modification majeure du programme d’études, dont la gestion relève du Centre de formation initiale des maîtres de la Faculté des sciences de l’éducation, était nécessaire à la suite des réformes découlant des États généraux sur l’éducation.

Mathieu-Robert Sauvé