Grâce aux dons amassés sur le campus à l’occasion de la campagne des paniers de Noël, 292 étudiants démunis de l’Université de Montréal ont reçu des victuailles et des cadeaux pour leurs enfants en décembre dernier. La valeur des dons a totalisé quelque 50 000 $, soit presque le double de la précédente collecte, en 2001. «La communauté universitaire a démontré une grande générosité», affirme Alain Vienneau, responsable de cette campagne au Service d’action humanitaire et communautaire (SAHC).
Selon lui, les donateurs sont sensibles à la précarité des étudiants qui font appel à son service pour obtenir un dépannage alimentaire durant le temps des fêtes. «C’est une campagne qui touche très intimement la communauté universitaire», affirme Jean Porret, le directeur du Service. M. Porret n’a essuyé aucun refus lorsqu’il a sollicité personnellement des donateurs. À noter, une dizaine de personnes ont signé des chèques de 300 $ ou plus.
Nouveauté cette année, une invitation avait été lancée pour des cadeaux (jouets et livres) destinés aux enfants des étudiants. Là encore, les membres de la communauté ont répondu massivement à l’appel. Grâce à une entente de partenariat avec l’organisme Jeunesse au soleil, plus de 350 jouets ont été distribués. En vertu de cette entente, l’organisme a offert des paniers à 89 des 292 étudiants de l’Université de Montréal.
Le SAHC tient à exprimer sa reconnaissance aux 216 bénévoles qui ont participé à la campagne. Ils étaient une cinquantaine de plus que l’an dernier à s’être portés volontaires pour livrer des boîtes de victuailles dans leur voiture ou dans l’un des quatre véhicules prêtés par la Direction des immeubles, ou encore pour trier et répartir les dons dans des boîtes dont la valeur moyenne atteignait 254 $.
L’appui des commanditaires a également été remarqué. Grâce à des éditeurs comme La Courte Échelle et à la librairie Renaud-Bray, des livres neufs ont pu être glissés dans les boîtes de vivres. La rôtisserie Saint-Hubert a offert pour sa part des repas gratuits durant toute une fin de semaine aux bénévoles.
Mathieu-Robert Sauvé